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Dossier de la Rédaction

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Pour le FMI, il faut un coup de fouet à l’économie mondiale

assemblee-fmiLundi dernier, les traditionnelles assemblées de Printemps du Fonds Monétaire International (FMI) se sont ouvertes à Washington DC, capitale fédérale américaine et siège de l’institution.

Parmi les centaines de personnes qui convergent à Washington pour ce grand événement, 39 journalistes de 28 pays et de tous les continents, invités ici pour rendre compte des projections et des analyses des hauts fonctionnaires et économistes de Bretton Woods sur la santé de l’économie mondiale. Dans un contexte mondial peu ordinaire, caractérisé par la baisse continue des cours du pétrole, la montée du péril terroriste, le renforcement du dollar et l’affaiblissement de l’euro et le ralentissement des économies émergentes, les vues des spécialistes ne sont pas du tout anecdotiques. Elles constituent au contraire un prisme de choix pour comprendre le monde, ses crises, ses interconnexions, ses tendances lourdes. Le continent africain, dans le panel de communicants attachés à rendre compte de l’événement, est plutôt bien représenté. Dix confrères africains originaires d’Afrique du sud, du Nigeria, du Swaziland, du Gabon, du Burkina Faso, du Ghana, de l’Ouganda, de Tunisie, d’Egypte et du Cameroun sont en effet présents.
Après avoir été accueillis par le staff de l’institution en charge de la Communication à leur arrivée, les journalistes ont assisté ce mardi matin dans les locaux du FMI à la première grande articulation de ces assemblées annuelles : la présentation exclusive du Rapport sur l’économie mondiale par Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, entouré d’un panel d’experts. La veille, ils avaient reçu la visite de courtoisie de David Lipton, le numéro 2 de l’institution.

Ce qu’il faut retenir de ce survol de l’économie mondiale, c’est une situation contrastée. Après la grave dépression de 2008, les experts relèvent que la reprise mondiale se poursuit. Force est de constater que la croissance économique reste cependant faible et inégale. Dans les pays émergents, les BRICS (Brésil, Russie,
Inde, Chine, Afrique du sud), elle patine mais ne s’effondre pas à l’exception de l’Inde. L’Europe se relève très lentement, les Etats-Unis confirment la solidité de
leurs agrégats. L’Afrique subsaharienne –comme l’Asie en dehors de la Chine – reste au-dessus du lot ; mais ses performances sont moins éclatantes que prévu,
notamment du fait de la baisse des revenus pétroliers, de la gestion de l’épidémie Ebola et d’un certain climat d’insécurité, qu’il soit lié aux exactions terroristes ou à
l’incertitude politique. Au total, une situation globale qui demeure fragile, qui demande à être soutenue par un accroissement des investissements et des contrôles
plus étroits du secteur non bancaire (marchés de capitaux). En ce qui concerne le Cameroun, le Fonds prévoit une croissance de 5% en 2015 et aussi en 2016.
Moment important de ces assemblées : les chefs d’Etat des trois pays africains touchés par le virus Ebola (Guinée, Sierra Leone, Liberia) seront ce jeudi aux côtés de la directrice générale du FMI, du président de la Banque mondiale et de nombreux autres invités pour parler de cette expérience douloureuse et surtout de l’avenir, après la décision du FMI de leur accorder une remise exceptionnelle de dette de 100 millions de dollars et un prêt à faible taux d’intérêt de 290 millions de dollars. Quant aux ministres africains des Finances, ils donnent une conférence de presse conjointe samedi prochain.assemblee-fmi

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