Ils ont reçu leur parchemin de fin de stage vendredi dernier, au camp Yeyap à Yaoundé.
« Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2009, un cambriolage avait été perpétré par des inconnus un dans un aéronef militaire français le C160 Transaal, en provenance de Brazaville et à destination de Bangui, à l'aéroport de Yaoundé - Nsimalen où l'aéronef a fait escale ? C’est à partir des traces et indices relevés par la police scientifique camerounaise qu’un suspect avait été interpellé moins de cinq jours après, puis jugé et condamné ». Le rappel est de l’adjudant Christophe Peigne, dépêché par la Cellule d’intervention criminelle de Toulon au Cameroun pour animer une formation de deux semaines à 32 gendarmes camerounais.
En fait, un stage de recyclage en technique de police scientifique afin d’améliorer leurs connaissance dans la conduite des enquêtes. Résultat, le pays désormais de nouveaux « experts ». Des gendarmes, issus des 10 légions du pays, des services centraux et de la direction de la sécurité présidentielle, qui ont reçu leur parchemin de fin de formation vendredi 17 avril 2015. La cérémonie a eu lieu au camp Yeyap, Centre de perfectionnement de police judiciaire (Cppp) à Yaoundé, sous la présidence du général de division, directeur central de l’administration et de la logistique, Laurent Claude Angouan’d.
Mais pour que ces éléments formés soient véritablement opérationnels, il faudra songer «à les doter en mallettes de police scientifique, sinon ils ressembleraient à des soldats sans armes », a plaidé Thomas Ella Engolo, colonel, commandant du Cppp. Avec la criminalité grandissante, « un renforcement de l’équipe de formateurs est aussi nécessaire », a-t-il ajouté.