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Dossier de la Rédaction

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Ultimes préparatifs pour l’Ape régional

Huit pays se concertent à Douala depuis lundi en vue d’accorder leurs violons face à Bruxelles. Quatre journées de travail réunissent à Douala depuis ce lundi 20 avril 2015 divers cadres d’Afrique centrale au sujet des relations économiques de leurs pays avec l’Union européenne (UE). La 36e session du comité régional de coordination des négociations d’un accord de partenariat économique (Ape) entre les deux espaces est effectivement en cours. Elle rassemble des représentants venus de huit pays (Cemac, Ceeac), de chambres consulaires régionales, des missions diplomatiques de l’Afrique centrale à Bruxelles et Genève et des organismes de la société civile.

Dans un schéma préparatoire, la rencontre de Douala devra cibler les activités essentielles à mener afin que l’Ape soit effectif avant la fin de l’année en cours, a indiqué Gilbert Didier Edoa, représentant du ministre camerounais en charge de l’Economie, hôte de l’assemblée. Dès lors, a-t-il ajouté, il importe de se pencher sereinement sur les impacts prévisibles du changement de la base juridique des relations économiques entre l’Afrique centrale et l’UE.

Pascal Youbi-Lagha, président du comité régional de coordination des négociations, a  précisé que la session en cours va notamment penser à la finalisation des études et rédiger des projets de textes relatifs à l’accord. Si les études dépendent en partie du partenaire européen, les textes en revanche sont entièrement à la portée du comité qui pourra s’inspirer d’accords du même type pour rendre fructueux les quatre jours de réflexion et de propositions qui l’ont réuni à Douala.

Même s’il existe des démarches personnelles, les pays africains ici concernés tiennent donc à adopter une solution d’ensemble à un challenge important, au regard de la configuration actuelle de l’économie mondiale. Les lois qui régissent les rapports entre grandes unités devraient dès lors se redéfinir en l’espèce entre Bruxelles et l’Afrique centrale. Le premier étant un gros client du second et souhaitant mieux pénétrer son marché. Mais, d’après M. Youbi-Lagha, les Africains y gagneraient en élargissant le champ de vente de leurs exportations et en réduisant leurs coûts, ce qui augmenterait par conséquent leur production.

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