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Dossier de la Rédaction

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Livres: Les dernières heures d’une condamnée

Dans son roman « Nous étions un 23 juillet », l’auteur Lova Nyemb Bassong, étale les secrets de vie de Mahola, victime d’une maladie incurable. Il est des moments dans la vie qui nous rappelle notre pauvre condition d’homme destiné à mourir. Et à cet instant, il devient important de faire une rétrospective de ce qu’a été notre vie. Mahola Mebenga, une jeune Africaine en fait la cruelle expérience lorsque son médecin, le Dr Dawn lui apprend, peu de temps avant Noël, qu’elle souffre d’une maladie incurable. Dans une lettre aux allures de testament, elle se confie à son ami Kilamah. C’est là toute la trame du roman. Dans sa missive, elle retrace son parcours et son vécu. Consciente qu’il faut plus que ces quelques mots couchés sur du papier pour raconter une vie, elle va à l’essentiel.

L’héroïne s’étale longuement sur le mariage ou plutôt ses mariages. Une union déchue avec Erwing, mari pourtant libéral, qui lui donne le feu vert pour tout diriger, mais la laisse sur sa faim. Elle ne se sentait pas épanouie, dit-elle. Sans cesse comparé au père de Mahola, un homme un fort, Erwing ne faisait pas le poids. Dès sa tendre enfance, la définition de l’homme idéal a elle inculqué par sa mère, ses tantes, et ses grands-mères était : « Tant que ton mari est travailleur, gagne bien sa vie, n’est pas alcoolique, te fait bien l’amour et revient tous les soirs à la maison, tu n’as pas à t’en faire du reste ». Des caractéristiques qu’elle espérait en se mariant parce que les personnes faibles l’ennuient. Autant de raisons qui l’ont contraint à accepter le divorce. De cette relation, Mahola avoue avoir appris puisqu’elle en est sortie mûre, forte et avisée. Des qualités qui l’ont poussée à se mettre avec Nicolas. Même dans ce second mariage, Mahola n’est pas heureuse et surtout parce qu’affaiblie par la maladie : le cancer du sein.

Cette mère de jumeaux, Kimiah, la fille et Kilamah, l’homonyme de son correspondant. Dans cette confidence, elle avoue à son lecteur qu’elle avait épousé Erwing par consolation de lui. Pour elle, Kilamah Moutamal était l’amour de sa vie qu’elle avait rencontré la première fois un 23 mars. C’était la passion de ses 23 ans. Grâce à cette relation, Mahola a appris non seulement. Dans ce roman de 136 pages subdivisé en cinq chapitres, Lova Nyemb-Bassong, l’auteure promène le lecteur dans l’univers de l’amour et du doute. De cette lettre, qui fait office de confession, une leçon se dégage : profiter de la vie en aimant sans compter. On regrette cependant de ne pas en savoir plus sur le mystère caché autour de la date du 23 juillet…

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