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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun aura meilleure mine

Les chemins de l’exploitation du potentiel minier national étaient explorés au Gicam mercredi.


Pour l’année 2015, le premier des traditionnels dîners-débats qu’organise trimestriellement le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a eu lieu mercredi 22 avril au siège de cette association à Douala. Au menu du banquet des échanges, l’essor du potentiel minier largement prouvé par les résultats de l’exploration du sous-sol camerounais, en vue d’accélérer la croissance. Du point de vue du Gicam en effet, les bulles de l’effervescence économique ne pétillent pas autant qu’on l’espère dans les milieux d’affaires : au lieu de 9 à 10% de croissance sur la décennie 2015-2025, la tendance actuelle de 5 à 6% de croissance annuelle va retarder l’objectif d’émergence dans vingt ans. Or, les mines (moins de 1,5% du Pib), pourraient apporter les points de croissance recherchés.

Rien n’est d’ailleurs plus sûr, pouvait-on dire au moment de quitter la table et de mettre une pause aux réflexions et spéculations car, d’après le principal orateur de la soirée, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Calistus Gentry Fuh, « les mines vont changer l’histoire [économique] de ce pays ». Dans les années à venir, a-t-il projeté, les revenus miniers vont même dépasser ceux du pétrole. Aussi le gouvernement s’est-il fait fort de baliser le chemin vers cet eldorado avec une règlementation rénovée et incitative. L’admission du Cameroun (pays conforme) au processus de transparence dans les industries extractives hausse tout autant la cote des mines locales sur le marché mondial.

Ce « cadre adapté » n’en souffre pas moins pour autant de pesanteurs incontrôlables à partir de Yaoundé, a relevé l’expert canadien Eric Desaulnier. La chute des cours du fer par exemple. Cette richesse abondante sur laquelle tant de boursicoteurs parient tarde à être exploitée pour cette raison. Les enjeux sont donc colossaux et il convient dès lors d’écouter davantage les investisseurs qui se sont préoccupés de responsabilité sociétale dans les projets en cours et de protection contre les spéculateurs peu scrupuleux. Questions sur lesquelles, comme pour toutes les autres, le gouvernement veille. Il a ainsi éliminé des possibilités de trafiquer des évaluations de titane (Akonolinga) et de bauxite (Fongo-Tongo) et applique cette règle à tout gisement connu sur les 40% du territoire exploré et qui ont révélé 105 indices minéraux et 50 substances minérales.



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