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Dossier de la Rédaction

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Ecole supérieure internationale de guerre: Dix ans de stratégie pour la paix

Le secrétaire d’Etat Koumpa Issa a présidé hier à Yaoundé les activités liées à l’anniversaire de l’institution. Une levée de couleurs bien particulière a eu lieu hier, 28 avril 2015, à Symbock, à la cour d’honneur de l’Ecole supérieure internationale de guerre (Esig) de Yaoundé. Au son de l’hymne national du Cameroun, 24 étendards se hissent au fur et à mesure au-dessus des mâts. Détail pas du tout superfétatoire, l’on distingue les drapeaux alignés de l’Union européenne, du Sénégal, du Togo, du Nigeria, de la Mauritanie, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, du Congo, du Burkina Faso, de la France, du Cameroun, du Bénin, de la République démocratique du Congo, des Etats-Unis, du Burundi, du Mali, du Niger, de la Guinée Equatoriale, de l’Ouganda, du Tchad, de La République Centrafricaine et de la CEEAC. Autant de pays et institutions sans lesquels l’Ecole de guerre de Yaoundé ne serait pas cette « unique école francophone de formation des élites militaires en Afrique subsaharienne » et reconnue comme Centre d’excellence.

Pour célébrer et magnifier les dix ans de cette école, il y a eu aussi pendant la prise d’armes, un moment pour vivre le lâcher de pigeons par huit enfants de diverses nationalités. Un oiseau qui symbolise la paix. Un idéal pour lequel l’Esig a été créée en 2005 après un partenariat entre le Cameroun et l’Ecole de guerre (Edg) de Paris. «Et depuis que l’Esig existe, tous ses 306 anciens stagiaires ont participé aux opérations de maintien de la paix sur différents sites en Afrique », reconnaît le général de brigade français Vianney Hervé Marie Pillet, représentant de l’Edg aux festivités.

« L’Esig est l’exemple d’initiative particulièrement adaptée aux besoins des pays africains et elle matérialise le plus haut niveau de formation pour un parcours d’officier. Puisque j’ai pu poursuivre mes études universitaires après une parenthèse de 25 ans », témoigne le colonel Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) du Burkina Faso, ancien stagiaire de la cinquième promotion. Pour garantir son rayonnement dans les années à venir, « l’Esig devrait être l’un des piliers majeurs de la pensée stratégique africaine ». C’est le cap que lui fixe Koumpa Issa, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et des Victimes de guerre.

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