Des journées portes ouvertes organisées dans l’établissement hier, pour montrer le savoir-faire des étudiants et susciter l’usage de l’informatique chez les élèves. Un dispositif capable de charger des téléphones, ordinateurs, radios à l’aide de l’énergie solaire. Un étudiant l’a conçu à l’Institut supérieur de formation aux métiers des télécommunications, de l’innovation technologique, de commerce et de gestion (IFTIC-SUP) à Yaoundé. Pour la petite histoire, Samuel Ledoux Kouam explique qu’il l’a fait pendant ses trois années de formation dans cet établissement. Son œuvre ainsi que celles de ses camarades ont été présentées au public, surtout aux élèves des classes de Terminale de six lycées et collèges de Yaoundé hier : le lycée d’Emana, Mfou, Abang, Mballa II, Cité-verte et du collège Père Monti. C’était à l’occasion des journées portes ouvertes organisées par les responsables de l’Institut et dont le coup d’envoi a été donné par le préfet de la Mefou-et-Afamba, Mbemi Nyaknga, en présence de plusieurs personnalités.
Armand Claude Abanda, président du Conseil d’administration de l’IFTIC-SUP a voulu à travers cet évènement montrer le savoir-faire des étudiants. Et d’autre part, l’objectif visé était de stimuler l’apprentissage des sciences et techniques de l’information chez les élèves et leur donner les clés et les opportunités de la maîtrise des TIC. Pendant toute la journée d’hier, ces lycéens ont eu de belles choses à voir. Au-delà du volet découverte, les olympiades organisées pour évaluer leur niveau et pour promouvoir l’excellence académique, ont permis aux meilleurs élèves de quitter les lieux avec de nombreux cadeaux, au terme d’une cérémonie riche en sons et en couleurs.
L’IFTIC-SUP d’après son PCA est une extension de l’Institut africain d’informatique (IAI). Il a été créé en 2006 pour permettre aux étudiants de l’IAI d’aller au-delà du niveau Bac+3. Ce qu’ils ne pouvaient pas faire dans les représentations de l’institution. L’IFTIC-SUP forme entre autres en télécommunications et réseaux, en informatique, en comptabilité et finance et en ressources humaines, de la licence au cycle Master. Ce, en partenariat avec l’Université de Yaoundé I à travers l’Ecole nationale supérieure polytechnique pour ceux qui sont dans les filières télécommunications et réseaux et avec l’Université de Douala à travers l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), pour les autres filières.
