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Dossier de la Rédaction

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Le Niger pleure ses morts

Un deuil national de trois jours observé depuis hier, suite aux lourdes pertes subies par l’armée lors d’une attaque de Boko Haram. Les drapeaux sont en berne depuis hier sur toute l’étendue du territoire nigérien. Le pays observe trois jours de deuil national au lendemain des lourdes pertes enregistrées par les forces de défense de ce pays le week-end dernier à Karamga, une île isolée du lac Tchad, prise d’assaut par les membres de la secte islamiste Boko Haram. Le ministre de l’Intérieur qui s’exprimait au terme d’un séjour effectué sur le lieu du drame a  donné un premier bilan. «Le bilan provisoire est le suivant : côté forces de défense et de sécurité, 46 morts, 9 blessés et 32 disparus, alors que 28 habitants de l'île ont été assassinés », a déclaré Hassoumi Massaoudou. « Nous avons vu le désastre. Le village a été totalement dévasté. Nous avons aussi vu les traces des combats. Nos hommes se sont battus avec héroïsme. Nous avons pu constater la tragédie qui s'est opérée ce jour-là», a-t-il ajouté. Un bilan qui contraste d’avec celui fourni par d’autres sources. Un élu local parle plutôt de 80 soldats nigériens tués. Alors que des sources sécuritaires font état de 100 morts dans les rangs de l’armée. Ces dernières et certains témoins sur place expliquent que 2000 combattants de Boko Haram, à bord des motos et à pied, ont surpris ce jour-là au petit matin les quelque 150 soldats nigériens postés à Karamga. Devant la fureur des jihadistes, les survivants ont été contraints de battre en retraite. Laissant derrière eux Boko Haram piller tout sur son passage.

Cependant, alors qu’au Niger l’on pleure, au Nigeria voisin, l’on se réjouit tout de même de la libération de près de 300 ex-otages. 200 filles et 93 femmes ont été arrachées des griffes du groupe islamiste Boko Haram  mardi dernier dans la forêt de Sambisa, un des principaux bastions de la nébuleuse terroriste situé au Nord-Est dans l’Etat du Borno. Cette libération massive, à mettre à l’actif de l’armée nigériane, a eu lieu au cours d’une opération militaire menée sur trois campements de terroristes. Mais, l’armée nigériane n’indique pas si parmi les filles libérées, figurent aussi celles enlevées le 14 avril 2014 du dortoir d’un lycée de Chibok. «Il n'est pour l'instant pas confirmé que les filles soient celles de Chibok. On vérifie l'identité des personnes libérées », a lancé Chris Olukolade, porte-parole de l’armée nigériane. De source militaire, personne ne dispose de nouvelles sur le lieu exact de détention des lycéennes kidnappées à Chibok. Mêmes les 57 lycéennes ayant réussi à s’échapper des mains des ravisseurs sur les 276 filles enlevées au départ du dortoir  de Chibok, n’ont jusqu’ici pas donné d’information fiable sur le lieu où se trouvent leurs camarades.

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