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Dossier de la Rédaction

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Comment réduire les pertes après récolte

Agriculture

L’équation du risque et du financement

Des propositions sur la conservation des produits agricoles et le développement du secteur énoncées par l’AFD.

 

Les pertes post-agricoles constituent un risque réel pour les agriculteurs au Cameroun et dans bons nombres de pays africains. Dans le même ordre d’idées, les paysans ont du mal à faire face à des accidents dus aux variations climatiques. Notamment les épidémies et les catastrophes qui peuvent subvenir dans l’exercice de leurs activités. Construction d’unités de stockage, de conditionnement, facilitation de l’accès aux marchés nationaux, sous régionaux promotion de la petite transformation, etc., sont certaines solutions proposées par Claude Torre, chef de projet à la Division agriculture, biodiversité du département durable de l’Agence de développement (AFD) Paris. Selon lui, un autre souci pour les agriculteurs subsiste, c’est celui du financement. Pourtant insiste t-il, les financements sont un élément important dans le domaine agricole surtout en ce moment où le Cameroun projette d‘intégrer l’agriculture de seconde génération. « Pour que ce secteur tienne sa place de locomotive dans le processus de développement de l’économie nationale », ajoute l’économiste. Un autre élément primordial entre en jeu, c’est la technologie. Malheureusement le constat établi par les spécialistes de l’agriculture indique qu’actuellement 40 % d’agriculteurs fonctionnent encore de manière traditionnelle.

Pour les membres de l’association des anciens stagiaires, séminaristes, auditeurs camerounais et le Centre d’études financières économiques et bancaires (Assac-Cefeb), impliqués dans la recherche des solutions pour une meilleure gestion de l’agriculture camerounaise, le gouvernement et même le secteur financier privé devraient davantage s’investir pour relever le niveau. D’après Pierre Kam, président de l’Assac-Cefeb, l’association et l’AFD sont engagés dans une série de débats sur les thématiques spécifiques qui visent à apporter une contribution efficace à l’accélération de la croissance économique du Cameroun à travers l’agriculture.

Toujours dans la même lancée, Claude Torre propose qu’en dehors des pouvoirs publics et des assurances, la micro finance et micro-leasing devraient également accompagner les producteurs qui très souvent ont des capacités limitées malgré leur potentiel élevé. « Les programmes d’appui sont aussi indispensables pour les porteurs de projets. « producteurs sont aussi tenus de s’entourer d’acheteurs crédibles afin de rassurer les banquiers en cas de prêts », ajoute t-il.


 

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