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Dossier de la Rédaction

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Les jeunes de Maroua disent non à Boko Haram

Message exprimé lors d’une rencontre avec le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique dimanche dernier.

 

En marge du lancement des célébrations de la fête nationale de l’Unité, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Pierre Ismaël Bidoung Mpkwatt, a rencontré les associations des jeunes de Maroua et des environs. Entre autres objectif de l’entrevue, les mobiliser massivement pour les festivités, briser les préjugés et les inquiétudes du reste de la nation sur le sort de la jeunesse de la région, dans un contexte lié à la menace de Boko Haram. Les jeunes en ont profité pour exprimer certaines doléances et difficultés de leur quotidien. Notamment, la rupture entre le discours pédagogique sur le civisme et la réalité sur le terrain, le manque de moyens et de crédibilité des acteurs sur le terrain, spécifiquement ceux des démembrements du Conseil national de la jeunesse (Cnjc) dans l’Extrême-nord, afin de promouvoir les valeurs patriotiques auprès des jeunes, etc. « Nous avons besoin de renforcement des capacités pour la promotion de ces idéaux afin de lutter contre Boko Haram », déclare Mohamadou Sani, étudiant à l’université de Maroua.

Le problème épineux de l’emploi des jeunes n’a pas été oublié. « Depuis le contexte sécuritaire qu’on connait, la majorité des projets son orientés en faveur des jeunes non scolarisés en priorité. Quid des autres ? », s’interroge Amadou B., de l’université de Maroua. Face à des questions pertinentes, le Minjec et ses collaborateurs se veulent pédagogiques. « Il n’y a pas de laissés pour compte ». Et le Minjec de lister les programmes ouverts aux jeunes « scolarisés » ; Pajer-U, service civique de participation au développement, etc.

D’après Midjiyawa Bakary, gouverneur de l’Extrême-nord, sur le plan de l’éducation, des milliards de F ont été investis pour la construction de salles de classe, la prise en charge des enseignants et des élèves afin qu’il n’y ait pas d’année blanche. Le taux d’inscription a connu une augmentation de 7%. Les élèves de l’Extrême-nord ont du reste remporté les jeux Fenassco B. « Ce n’est pas le fruit du hasard. Des efforts ont été consentis par le chef de l’Etat. Nous sommes sûrs que les résultats aux différents examens vont suivre cette courbe », déclare-t-il. et celui-ci d’ajouter que, « Pour que les jeunes ne soient pas tentés par Boko Haram, beaucoup de chantiers ont été ouverts. Ils ont été recrutés dans des chantiers à haute intensité de main d’œuvre. Ils sont notamment en train d’être formés pour la pause des dalettes et autres travaux ». Des conditions ont également été mises en place pour leurs permettre de s’installer à leur compte. Malgré toutes les difficultés, la jeunesse de Maroua et de l’Extrême-nord se désolidarisent des affinités qui pourraient lui être attribuées avec Boko Haram. « Mon drapeau n’est pas noir, il est vert, rouge et jaune », chantent ainsi les artistes Picasso et miss Nebo, des jeunes de Maroua.


 

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