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Dossier de la Rédaction

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Livres: Les secrets des grands « prédateurs »

Dans une série de nouvelles, la Princesse Rabiatou Njoya dénonce les ruses de ces hommes entichés de pouvoir. En 16 nouvelles, la Princesse Rabiatou Njoya dit tout ou presque sur les « prédateurs ». On est loin du documentaire animalier, car ici le prédateur est aussi humain que possible. C’est sa quête du pouvoir sans borne, au prix de sacrifices surtout ceux des plus faibles pour atteindre ses fins, que raconte l’auteure dans « Les cloches du prédateur », paru aux Editions l’Harmattan. L’auteure opte pour un style varié afin de démontrer que la littérature peut se faire de plusieurs manières, se traitant aussi bien en poésie, en nouvelle, en roman, au cinéma et même sur une scène de théâtre.

Dans cet ouvrage de 145 pages, Rabiatou Njoya dénonce ces chasseurs d’hégémonie qui font usage de jalousie, cupidité et même de convoitise pour martyriser leurs proies. Dans « Quand le silence terrorise les terroristes », l’auteur met en exergue les coups bas dans une chefferie où les méchants cherchent à éliminer des innocents. Ils mettent en œuvre un plan machiavélique, pour aboutir à l’élimination de la grande royale. Celle-ci échappe à un empoisonnement grâce à la puissance divine. Comme pour montrer que Dieu guide et protège toujours celui à qui il accorde sa grâce et que l’obscurantisme satanique n’aura jamais le dessus sur la lumière divine. Dans « Cumulus Nimbus », l’auteure présente un tout autre visage du prédateur, et met à nu le déchirement des frères pour des raisons matérielles, le non-respect du droit d’aînesse qui n’augure pas un beau temps.

Dans « Les prédateurs au World Trade Center », une question taraude l’opinion. « Et si les Américains avaient eux-mêmes créé Ben Laden et organisé les événements du 11 septembre 2001, histoire d’avoir de bonnes raisons d’entrer en guerre contre Saddam Hussein et liquider ses stocks d’armes sur les enfants du Seigneur pour ensuite reconstituer d’autres avec leurs trésors de guerre ? » A cette interrogation collective, l’auteure répond : « Nous n’affirmons rien du tout, même s’il est permis de spéculer sur tout et de rêver de tout. » L’actualité n’est pas le seul creuset d’informations de Rabiatou Njoya. Dans son ouvrage, on découvre aussi le « Prédateur maison » qui, déviant la vigilance, peut aller jusqu’à usurper votre position sociale y compris l’héritage légal de votre progéniture par pur sadisme. Au final, il est démasqué dans sa course au mal.

Jalousie, cupidité et convoitise constituent le lot quotidien de ces prédateurs, que l’auteure présente en fâcheuse posture, car ils sont piégés par leur mode opératoire. Voués à l’échec, ils sont mis à nu. Cette conclusion de Rabiatou Njoya est peut-être idéaliste dans notre contexte où le mal triomphe très souvent du bien, mais on lui accorde le crédit de l’espoir, celui de voir un jour la tendance s’inverser.

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