Il s’agit des établissements situés sur le corridor frontalier avec le Nigeria.

Dans la région de l’Extrême-Nord, les 91 757 candidats inscrits aux différents examens et concours officiels vont bel et bien composer comme tous leurs camarades du reste du pays. C’est du moins l’assurance qui a été donnée lors de la deuxième réunion sectorielle consacrée aux préparatifs des examens officiels 2015 qui s’est tenue vendredi dernier dans la salle polyvalente du lycée classique et moderne de Maroua. L’objectif principal de cette rencontre était de régler les derniers détails, afin d’assurer un bon déroulement des examens officiels dans un contexte particulier dominé par l’insécurité.

Présidé par l’inspecteur général des services régionaux, François Etapa, représentant du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, ce conclave  a réuni tous les responsables du corps enseignant impliqués dans l’organisation desdits examens. Vu le contexte particulier, les responsables des forces de défense y ont pris part pour assurer leur contribution, côté sécurité durant tout le déroulement des examens. Il s’agit entre autres du transport des épreuves vers les sous-centres d’examen, du déroulement des épreuves proprement dites, des délibérations jusqu’à la publication des résultats définitifs.

Il importe de signaler que les localités situées sur le corridor frontalier avec le Nigéria qui ont subi les affres des terroristes Boko Haram, auront leurs centres d’examen délocalisés pour des villes où les infrastructures n’ont pas été touchées. Il s’agit entre autres des arrondissements de Fotokol dans le Logone et Chari, de Kolofata, dans le Mayo-Sava et le lycée d’Ashigachia dans le Mayo-Tsanaga.