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Dossier de la Rédaction

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Commerce de fruits: ça paye !

commerce-vendeur-fruitsL’activité prend de l’ampleur à Yaoundé compte tenu des importants bénéfices qu’elle génère. Certains détaillants déclarent des gains journaliers de 10 000 F et plus.

Marché du Mfoundi à Yaoundé, il est à peine 9h ce mardi, 12 mai que le lieu grouille déjà de monde. A peine a-t-on fait quelques pas qu’on tombe  sur une bonne trentaine de porte-tout et autres étals de fortune, installé à même le sol, pleins de fruits. Ici, l’activité est intense. Normal, le marché est le lieu principal de ravitaillement. On y retrouve papayes, ananas, pastèques et oranges. Dès, 5h du matin, les détaillants viennent se ravitailler auprès des grossistes en provenance des différents bassins de production (le Mbam, le Centre et l’Ouest). Pendant que les détaillants regagnent les quartiers et autres marchés de la ville, les grossistes restent sur place pour écouler les stocks restants. Quatre ans que Rodrigue Mbock, fait dans la vente de pastèques. « J’ai en moyenne 500 000 F de bénéfice par mois. Cela me permet de subvenir aux charges de ma famille ». Tout à côté, Achille Nkoué vendeur d’ananas, confirme la rentabilité de ce commerce. « Pratiquer l’agriculture a toujours été un hobby. Mais, je n’avais pas imaginé que j’en tirerais l’essentiel de mes revenus », se réjouit-il. « Par cargaison de 1 500 à 2 000 têtes d’ananas, je peux avoir un bénéfice d’environ 200 000 F », explique-t-il. Pour Serge Etémé, autre détaillant qui totalise déjà sept années dans cette activité, les recettes sont toutes aussi bonnes. «Ma recette journalière oscille entre 10 000 et 30 000 F », confie-t-il.  

La vente des fruits aujourd’hui nécessite un investissement important et ne va pas sans pertes. « Il arrive que les paniers de fruits qu’on achète contiennent de la marchandise de mauvaise qualité. Les clients boudent et il est difficile de rentrer dans ses frais », confie Clarisse Ngah, vendeuse de mangues au marché Mvog-Atangana-Mballa. Il est plus de midi ce mardi, et son étal déborde encore de fruits bien que ce soit la saison. Preuve que le marché ne passe pas. « Les clients sont intéressés, mais le prix les décourage. Il y a juste quelques nantis qui peuvent s’en offrir sans rechigner », déplore-t-elle. Ce d’autant plus que vu la délicatesse des mangues, une conservation prolongée accélère la dégradation. Mais d’après les grossistes, la cherté des mangues est due à la faible production enregistrée cette année. « Nous avons beaucoup de mal à nous procurer les mangues cette année. Elles sont rares même dans les principaux bassins de production. A peine sortis, ces fruits disparaissent progressivement des marchés », explique Paul Etoga, grossiste. Une insuffisance qui est loin d’influencer l’activité des vendeurs, qui ont choisi d’achalander leurs étals au gré des saisons. C’est ainsi qu’en période de papayes ou même de pastèques, on peut se ravitailler à tous les coins des rues.commerce-vendeur-fruits

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