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Dossier de la Rédaction

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Dans la famille des réfugiés pour la Journée internationale dédiée

Dans un périple de trois jours à travers la région, de l’Extrême-Nord  la ministre de la Promotion de la Femme a procédé au lancement de la 21e édition de cette célébration.

C’est avec beaucoup de peine que la ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, a  écouté le discours de Asmaou Hoddiri, porte-parole des déplacés victimes de la guerre contre Boko Haram, mercredi dernier à la place des fêtes de Mokolo, chef-lieu du département du Mayo-Tsanaga. C’était à l’occasion du lancement officiel de la 21e Journée internationale de la famille qui se célèbre ce jour dans le monde entier.

Le Minproff, sensible aux conditions de vies difficiles de plus de 118.000 personnes déplacées et en détresse à l’Extrême-Nord, a choisi  decompatir avec les familles de Tchebe-Tchebe dans l’arrondissement du Mayo-Moskota, victimes d’une attaque qui a causé sept morts, trois blessés et plus de 76 maisons brûlées le week-end dernier. Comme une maman, Marie Thérèse Abena Ondoa n’a pas  fait le déplacement de Mokolo les mains vides. Elle avait des sacs de riz, des cartons de savon, de sardines, d’huile végétale, des serviettes hygiéniques, des seaux en plastique… Le même geste a été posé ce même mercredi, quelques heures plus tard à Minawao, camp situé dans le Mayo-Tsanaga qui compte déjà plus de 40.000 réfugiés nigérians.

La veille, c’est-à-dire, mardi dernier, le Minprofff a procédé à l’inauguration de l’espace violence basé sur le genre, baptisé VBG à Maroua. C’était en présence des autorités administratives, municipales et traditionnelles de la région au rang desquelles le gouverneur Midjiyawa Bakari. S’agissant de l’espace VBG, c’est un centre entièrement rénové et équipé grâce à la coopération avec ONU-Femme. A l’Extrême-Nord, selon une enquête réalisée récemment par l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (AVLF), 320 cas de violence sont enregistrés chaque année, dont 90% porteur sur des mariages forcés et précoces et plus de 5% de cas de viol. D’après l’AVLF, 59% des victimes de violence sexuelle à l’Extrême-Nord n’ont jamais parlé. C’est donc pour « faciliter l’éradication de ce phénomène que les pouvoirs publics en partenariat avec ONU-Femme ont mis sur pied ce centre d’accueil », a assuré le Minproff.

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