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Mali : la possible paix

Tandis que les récents  combats  survenus dans la localité de Ténenkou  faisaient croire que le processus de normalisation s’enlisait de nouveau, la  pertinence des propositions jaillissant de  l’accord de paix  négocié à Alger, depuis  de nombreux mois,  ouvre une perspective pacifique pour le pays.

  Cette perspective est d’autant plus encourageante pour le gouvernement malien, la communauté internationale et les rebelles touaregs, que tout a été mis en œuvre pour conduire  le gouvernement de Bamako, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les autres groupes armés à signer  un nouvel  accord de paix. La signature de cet accord n’évacue pas forcément  certaines attentes qui tiennent la partie gouvernementale et les rebelles à cœur. Elle montre plutôt que les deux camps ont voulu surmonter leurs divergences à travers  des solutions réalistes. L’une de ces solutions réalistes consiste à relancer le processus  de Démobilisation, désarmement, réinsertion (DDR)  pour déboucher sur l’unification des groupes armés signataires du nouvel accord  et  faire corps avec les Forces armées du Mali seules habilitées à faire usage de la force au nom de l’Etat malien. Il  s’agit aussi de recoudre le tissu social malien abîmé par de longues années de crise. C’est  dans ce sens que  l’accord fonde la réconciliation nationale sur  l’élaboration d’une charte nationale pour la paix  et  l’unité   afin de clore le débat sur l’épineuse question de l’Azawad .

 Le retard de développement des régions du Nord, à savoir Tombouctou, Gao et Kidal, ayant été à l’origine de la récurrence de la rébellion, le nouvel accord de paix prévoit la création d’une Zone de développement des régions du Nord dotée d’un conseil inter-régional chargé de coordonner les moyens afin d’accélérer le développement  local à travers une dizaine de projets . De même, 30 % des ressources budgétaires nationales seront consacrés  à ces régions  permettant ainsi au  gouvernement malien de dégager davantage de moyens pour la partie septentrionale du pays, au-delà de la création du ministère de la Réconciliation nationale. Au plan institutionnel, le nouvel accord de paix apporte une modification dans la réorganisation du territoire avec une administration locale comme principe de gestion des collectivités. Et donc  davantage de décisions prises au niveau local dans le cadre du transfert  des  compétences du gouvernement central  vers les régions.  Ce nouvel accord de paix présente certainement des offres intéressantes dans les domaines de la réconciliation, du développement et de la sécurité pour le gouvernement malien et les rebelles    

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