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Dossier de la Rédaction

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Finances publiques: Des patrons inspectent les impôts

Le directeur de l’administration fiscale a discuté mercredi les avis de chefs d’entreprise à Douala.

Au moment où le cliquetis des couverts résonnait au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) les questions ont commencé à fuser afin de donner corps au débat qu’organisait ce syndicat mercredi 13 mai 2015. C’est alors que la rencontre entre le directeur général des Impôts (Dgi), Modeste Mopa Fatoing, et ces patrons a pu donner le meilleur des attentes que l’organisateur du dîner studieux plaçait en cette nouvelle concertation. Pour chacune des parties en effet, il est indéniable que l’administration fiscale se soucie de réformer en permanence la législation qui lui sert.

Néanmoins, il y a encore des préoccupations, estimera d’entrée de jeu Guy Honoré Tchente, président de l’Ordre des conseils fiscaux, en exposant la perception d’une partie du monde patronal relativement aux innovations fiscales qu’apporte la loi de finances de 2015. Le problème des crédits TVA par exemple, avec ses procédures complexes, qu’elles soient effectuées au niveau régional ou national. D’autres encore se soucient de la stabilité des règles fiscales pour encourager l’investissement.

Tout serait bien plus simple répond le Dgi s’il n’y avait pas trop de fraudeurs. Aussi bien des demandeurs de remboursements indus que des contribuables en déficit permanent mais qui ne font pas faillite pour autant ! Pareillement, a déclaré M. Mopa Fatoing, il n’est pas correct de s’abriter derrière l’absence d’un titre foncier pour ne pas s’acquitter de la taxe foncière. Alors qu’en la matière, la simple possession impose le paiement de cet impôt sur l’immobilier.

Dans un environnement où 60% de la population fiscale se recrute dans le secteur « non documenté », celui qui s’acquitte simplement de l’impôt libératoire et où la matière fiscale s’érode (avec 25% du PIB, l’agriculture ne représente que 3% des impôts collectés), le Dgi, animateur principal du dîner-débat, a indiqué que les pouvoirs publics ont choisi de faciliter la vie aux entreprises citoyennes. Ce qui passe par l’accentuation des réformes : prestations plus fluides, réduction des délais mais aussi « lutte acharnée » contre la fraude. De manière à augmenter les revenus du fisc et disposer de moyens pour équiper le pays. De telle manière que les entreprises disposent du cadre qu’elles réclament pour se lancer, se développer et créer richesses et emplois.



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