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Burundi: les présumés putschistes devant la justice

Dix-huit militaires et policiers sont accusés de tentative de renversement des institutions.

Après le coup d’Etat manqué de la semaine dernière, la chasse à l’homme est à l’ordre du jour au Burundi. Une battue est en cours contre tous ceux impliqués dans la tentative  de renversement du président Pierre Nkurunziza mercredi dernier. Dix-huit hauts gradés de l’armée et de la police sont déjà gardés au frais à la Documentation, les services de renseignement burundais. Ils sont accusés de «tentative de renversement des institutions», selon un de leurs avocats. Ils ont été interrogés devant le parquet général de la République auprès de la Cour suprême. Parmi les plus représentatifs, figurent le général Cyrille Ndayirukiye, numéro 2 du mouvement, et le général Juvénal Niyungeko qui s’est rendu samedi dernier. Par contre, un civil arrêté jeudi dernier en compagnie d’un militaire alors qu’ils se rendaient à Gitega, a été libéré après une journée d’interrogatoire. Ce dernier dit avoir été interpellé au hasard.

 Pendant ce temps, le général-major Godefroid Niyambaré, auteur du putsch manqué, est en fuite avec plusieurs hommes. Bob Rugirika, directeur de la Radio populaire africaine (RPA) incendiée dans le flot des événements qui ont suivi la tentative de coup d’Etat, dit  s’être exilé dans un pays voisin pour sa sécurité. Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) annonce une déportation de 105 000 Burundais vers les pays voisins. A Bujumbura, nonobstant l’échec du putsch et le retour vendredi dernier de Pierre Nkurunziza, la tension n’a pas baissé dans la rue. Les manifestations ont repris. Opposition et société civile se montrant plus que jamais déterminées à faire échec à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

La semaine dernière, dans une lettre commune adressée à M. Nkurunziza, les anciens présidents Jean-Baptiste Bagaza, Sylvestre Ntibantunganya, Pierre Buyoya et Domitien Ndayizeye ont exprimé leurs craintes que le Burundi bascule dans une nouvelle guerre civile. L’Union africaine en appelle au respect des institutions. Selon son médiateur pour le Burundi, Edem Kodjo, «il y a, dans le contexte actuel, nécessité du report des élections». Les Etats-Unis ont réaffirmé leur opposition à ce nouveau mandat. Pour sa part, l’Organisation des Nations unies se dit préoccupée quant aux représailles. «Nous avons certainement des inquiétudes à propos des droits de l’Homme et d’attaques revanchardes », a déclaré leur porte-parole, Farhan Haq.

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