L’initiative du Mincommerce avec l’aide du FODECC et du SIF s’est tenue le 13 mai à Nguelemendouka.

En matière de cacao et café, l’Est reste l’un des plus grands bassins de production du pays. Sauf que les producteurs ignorent encore les opportunités et des facilités accordées par le gouvernement, dans l’optique de relancer ces filières. Le ministère du Commerce, à travers le Fonds de développement du Cacao et du Café (FODECC) et son bras opérationnel en matière de renforcement et modernisation du système d’information (SIF), a décidé de remédier au problème, en apportant une solution durable. Cette solution, croit savoir Michel Banimbek, coordonnateur du projet SIF, reste la formation continue et le suivi de proximité des producteurs. D’où la tenue, le 13 mai dernier, d’une journée de formation au profit des producteurs de l’Est. Le rendez-vous de Nguélémendouka, l’un des plus grands bassins de la région, a réuni des planteurs venus de quatre départements de la région : Haut-Nyong, Boumba-et-Ngoko, Kadey et Lom-et-Djérem.

Thème de formation : « Le respect des bonnes pratiques agronomiques : garant d’un cacao et d’un café de bonne qualité.» Les experts ont donc vulgarisé les notions plus ou moins familières aux producteurs. A savoir, la commercialisation interne et externe du cacao/café, le négoce, les travaux pratiques axés sur la gestion de qualité, la certification, l’apport des engrais dans la production, l’assainissement des vergers en insistant sur les techniques et les avantages, l’apport des plants sélectionnés dans la production d’un cacao/café de qualité. Michel Banimbek a saisi cette occasion pour rappeler les opportunités et les facilités que le gouvernement met à la disposition des producteurs, pour relancer ces deux filières. Simplice Hervé Kengné, sous-préfet de Nguelemendouka, a invité les bénéficiaires à partager les connaissances assimilées aux membres de leurs GIC ou coopératives, aussitôt rentrés.