La répétition générale de la grande parade du 20 mai, 43e fête de l'Unité, a lieu lundi en présence des membres du gouvernement et du directeur du Cabinet civil de la présidence.
Le président de la République, Paul Biya, préside mercredi au Boulevard du 20 mai les festivités de la 43e fête nationale de l’Unité. Le défilé civil et militaire est l’un des moments forts de ces célébrations. D’où le soin et le temps qu’on y met pour le préparer. Lundi, le directeur du Cabinet Civil, Martin Belinga Eboutou, entouré d’une dizaine de membres du gouvernement, des hauts gradés des armées et de la police, ont passé plus de quatre heures pour superviser la répétition générale. L’on a revu au détail près toutes les articulations de la grande parade, de l’arrivée du chef de l’Etat à son départ. Pour le défilé militaire, les troupes à pied sont passées à deux reprises.
A la suite du premier passage, le chef d’état-major des armées, le général de corps d’armée René Claude Meka a fait un certain nombre d’observations aux défilants. « Il y en a qui traînent le pas au point de ralentir les carrés. Il faut rester concentré même après le passage devant la tribune présidentielle. Le pas doit être alerte », a-t-il martelé. Immédiatement après, les entraînements ont repris de plus belle à la satisfaction du général de division Esaïe Ngambou, commandant des troupes durant la parade militaire du 20 mai 2015.
Le nombreux public qui a pris position de part et d’autre du Boulevard n’a pas boudé son plaisir. Une joie manifestée par des applaudissements au passage des 196 éléments du détachement spécial des forces armées tchadiennes avec son pas d’oie. Une admiration aussi pour la cavalerie de la garde présidentielle. Et une ovation spéciale au carré de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé. C’est au bout de trois heures que le public a pu voir un aperçu de ce que les écoliers, élèves, étudiants et militants de partis politiques envisagent démontrer en grandeur nature demain. Commencée à 10h, la répétition s’est terminé vers 15h avec la conviction qu’avaient les membres du gouvernement en quittant le boulevard du 20 mai que la fête sera belle.
