Des milliers de jeunes élèves se sont mobilisés mardi soir pour prendre part à cette étape de la fête nationale.

20h05. Le rond point de la Poste centrale de Yaoundé est noyé. Comme un fleuve, le Mfoundi est sorti de son lit. Drainés au rythme de la fanfare, flambeaux entre les mains, ce sont plusieurs milliers de jeunes venus de sept arrondissements du département. La retraite aux flambeaux bat son plein. Les couleurs de la fête sont vives. Les jeunes esquissent même des pas de danse. Plusieurs familles se sont également déplacées pour vivre le spectacle surchauffé. Une trentaine de minutes pou exalter le vivre-ensemble, réchauffer les ardeurs, sous le regard du préfet du Mfoundi, Jean-Claude Tsila. Il est entouré par tous les sept sous-préfets de son unité administrative. Sur l’importance de cette activité, Jean-Claude Tsila relève que « la qualité de la retraite aux flambeaux présage de ce que sera le défilé au Boulevard du 20 mai, et la célébration de manière générale. Au regard de ce qui s’est passé ici, nous pouvons dire que la fête sera belle. Les jeunes, par la ferveur qu’on les connait, ont apporté leur touche chaleureuse à la célébration. »

De leur côté, les jeunes ont dit leur satisfaction de prendre part à cette rencontre. « Nous sommes heureux d’être en fête dans une ville où règne la paix. Par notre mobilisation, nous apportons tout notre soutien aux forces de défense en guerre contre Boko-Haram. Nous voulons la paix dans notre pays », a indiqué Christian T., élève au lycée de Mimboman à Yaoundé. Comme dans un air de retrouvailles, les jeunes élèves de Yaoundé ont donné de la voix à travers des youyous. La timide dislocation va intervenir une heure plus tard, sous l’encadrement des forces de maintien de l’ordre et autres sapeurs pompiers.