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Dossier de la Rédaction

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Les élèves donnent de la voix

defile-eleves-20-maiLe défilé civil, c’est aussi la participation du primaire, du secondaire et des universités.

Des majorettes et des fanfares en veux-tu en voilà. En tête de nombreux carrés du défilé civil, ils ont recouvert le Boulevard du 20 mai d’une couche festive, riche en sons. Les membres des orchestres de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), des Universités de Yaoundé I et II, etc. ont usé de souffle et d’énergie pour rythmer les mouvements de leurs camarades, en reprenant parfois des titres à succès. Et sur leurs traces, ces demoiselles, sourire éternel et corps sveltes, ont enchaîné les chorégraphies avec un cerceau, un fin balai à mouche ou le traditionnel bâton à boule. Les majorettes ont apporté de la grâce à une parade surplombée d’un soleil un temps clément, un autre hargneux. Ils en étaient préservés eux, ces athlètes de l’Injs, sous leur énorme drapeau, présenté en ouverture du défilé civil.

La volonté de bien faire est parfois si saisissante dans les rangs, et ce malgré des heures à attendre son tour. Lorsqu’ils déferlent pendant la première partie, les élèves du primaire chantent à gorge déployée. L’émotion grandit quand approche la tribune présidentielle. « Plus fort, plus fort », crie un des encadreurs aux gamins de l’Ecole privée laïque « Le Savoir », ambassadeurs de la paix pour la circonstance, tout comme les autres élèves de cette catégorie. Que présenter de mieux comme argument à l’unité que des enfants avec des colombes en papier, des étoiles dorées et des bouquets de fleurs ? Si jeunes, et déjà la fibre patriotique…

Par moments, on s’est refait le film du passage des forces armées. Les élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) ont montré de beaux restes de leur formation militaire. Avec tout le sérieux qu’on leur connaît, dames comme messieurs, c’est le buste en retrait et le pas cadencé qu’ils ont remonté la grande allée. « Ce n’est pas facile. Ils doivent souffrir non ? », caquette une femme dans les gradins. « Non, ils maîtrisent ce qu’ils font », lui rétorque sa voisine. Et comme toujours, les couleurs nationales étaient la tendance du défilé. Le vert, le rouge et le jaune ont dominé les accessoires d’accompagnement des 60 carrés de cette partie du défilé, réservés aux établissements du primaire, du secondaire et du supérieur.defile-eleves-20-mai

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