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Dossier de la Rédaction

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Soutenance: Modzom et les « silences présidentiels »

soutenance-francois-modzomLe journaliste a été reçu avec la mention Très honorable pour sa thèse de Ph.D vendredi dernier à l’ESSTIC.

Il y a très longtemps, l’université camerounaise n’a pas vu Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, « habiller » un enseignant. François Marc Modzom peut donc s’estimer priviligié, lui qui a reçu sa toge et sa coiffe de docteur Ph.D en sciences de l’information et de la communication du chancellier des ordres académiques. Pour y arriver, le rédacteur-en-chef de langue française à la CRTV-Radio a dû passer six heures devant un jury constitué de professeurs de rang magistral des universités camerounaises. Jacques Fame Ndongo, président, Laurent Charles Boyomo Assala, directeur de la thèse, Anicet Noah, Zambo Belinga et Dieudonné Oyono, examinateurs.

Tant de temps pour juger si le candidat François Marc Modzom a su décoder Paul Biya dans sa thèse : « Les silences présidentiels. Analyse des dispositifs et du traitement médiatique de la communication politique de Paul Biya, président de la République du Cameroun ». 414 pages et pas moins. Point de vue méthodologique, le jury lui a suggéré de choisir une seule grille de lecture, notamment l’analyse du discours. En dehors de cela, l’on a trouvé la revue de la littérature riche, fort pertinente mais pas exhaustive.

Justement parce que le candidat n’a pas mobilisé Grémas. « Si on n’a pas lu Grémas et son schéma actanciel, on comprend à moitié le président Biya », soutient Jacques Fame Ndongo. Pour lui, le candidat a réussi à démontrer que « les silences supposés de Paul Biya induisent une pure construction médiatique. Parce que le sujet-héros utilise cet outil de communication comme une arme, une astuce, une technique médiatique, pour faire semblant d’être assomé ». Quand certains pensent qu’il est impératif que le président parle, il déjoue plutôt leurs prononstics. « La perception des urgences dans l’univers médiatique n’est pas la même pour les personnels politiques pour qui il est parfois urgent d’attendre afin de maximiser les gains politiques », souligne Modzom. Ainsi procède-t-il avec des sujets d’intérêt majeur. De 1982 à 1984, la rigueur et la moralisation étaient au centre des discours du « Renouveau national ». Une phraséologie disparue pour réapparaître en 2004 au discours de Monatélé avec la célèbre formule « ils vont rendre gorge ».soutenance-francois-modzom

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