Confusion samedi dernier à l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé, où les membres de la Fédération camerounaise de volley-ball étaient réunis dans le cadre d’une Assemblée générale, destinée à la révision des textes de l’association. La réunion a été interrompue par des membres de forces de l’ordre « sur décision des autorités administratives », au moment où les délégués venus des quatre coins du pays, s’apprêtaient à consulter lesdits textes. D’après les éléments de la police arrivés sur les lieux, la réunion de la Fecavolley n’était pas autorisée. « Nous ne comprenons pas. Hier tard dans la nuit (vendredi, ndlr), nous avons appris que le ministère des Sports et de l’Education physique avait annulé notre réunion. Mais vérification faite, ce n’était pas vrai car le document qui nous a été remis était un faux. Ce samedi, nous nous sommes donc réunis normalement avant l’intervention de la police. Mais nous avons appris que certains membres de la Fédération estiment cette assemblée générale illégale, d’où ces manœuvres de leur part », confie un membre de la Fécavolley. En attendant d’y voir plus clair, l’assemblée a quitté l’hôtel Djeuga palace sans avoir pu tenir ses travaux. Cette réunion devait, dans un second temps, être consacrée à l’examen du bilan à mi-mandat du président de la Fecavolley, Serges Abouem.