Quatre cliniques spécialisées du Littoral et du Sud-ouest équipées la semaine dernière.

Hôpital Ad Lucem de Bali. Hôpital catholique Notre-Dame de l’amour de Logpom. Hôpital régional de Limbe. Hôpital CDC de Tiko. Ces quatre formations sanitaires du Littoral et du Sud-Ouest ont vu leurs « cliniques du diabète » entièrement rénovées et équipées en matériel médical. Les cliniques du diabète, des espaces aménagés dans l’optique de favoriser le dépistage, faciliter la sensibilisation sur le diabète et l’hypertension artérielle (HTA), accélérer l’éducation thérapeutique des patients, qui ont reçu un don de matériel le 19 mai 2015 à Douala. Une remise placée sous le signe de la journée mondiale de l’hypertension artérielle célébrée cinq jours auparavant.

Ces quatre cliniques viennent s’ajouter aux trois précédentes situées dans la région du Centre, portant le total à 7. C’est le fruit d’un accord tripartite entre le ministère de la Santé publique, la filiale Afrique centrale du groupe pharmaceutique Sanofi et la Fondation Mtn pour la lutte contre le diabète et l’HTA, à travers le projet « Alerte Santé ». Un partenariat public-privé qui se justifie par les chiffres de la Fédération Internationale de Diabète. 6%, le taux de prévalence du diabète chez l’adulte en milieu urbain au Cameroun. 25 à 30%, la moyenne de Camerounais de plus de 45 ans souffrant d’hypertension artérielle (HTA).

Les sept premières cliniques faisaient partie de la première phase du programme. Dans la 2e phase, huit nouveaux espaces verront le jour encore dans le Centre, le Littoral et le Sud-ouest, mais également dans l’Adamaoua, le Nord-ouest et l’Ouest. Leur installation sera accompagnée d’un apport en équipement médical pour le dépistage et la prise en charge des malades, ainsi que du matériel pour améliorer les conditions d’accueil et de suivi des patients. Un déploiement visant à réduire la morbidité, le handicap et la mortalité précoce liés aux maladies non transmissibles à l’horizon 2030.