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Dossier de la Rédaction

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On parle électrification au palais de l'Unité

C’est une grande figure de la lutte pour la protection de l’environnement qui était à l’honneur mercredi au palais de l’Unité. Jean Louis Borloo, ancien ministre d’Etat, plusieurs fois ministre en France, retiré de la politique l’année dernière, s’est donné pour nouvelle mission le développement de l’Afrique. Avec pour point de mire l’énergie. Un domaine dans lequel il s’investit avec sa fondation, « Energie pour l’Afrique » nouvellement lancée.

C’est donc l’électrification du Cameroun et de l’Afrique qui était le centre d’intérêt de l’audience que le chef de l’Etat lui a accordée hier après-midi. Trois quarts d’heure d’entretien. A sa sortie du palais de l’Unité, Jean Louis Borloo a confié à la presse que la président Paul Biya est engagé dans un programme d’électrification rapide et massive qu’il partage avec d’autres chefs d’Etat africains. A son avis, le « chaînon manquant » pour ce projet continental, ce sont les financements. D’où la nécessité, soutient-il, que des subventions internationales d’un montant de quatre milliards d’euros (soit un peu plus de 2620 milliards de FCFA) par an soient trouvés, pendant une dizaine d’années, pour électrifier l’Afrique.

Pour les commodités de mise en œuvre du projet, Jean Louis Borloo projette la mise en place d’une agence d’électrification en Afrique. Il reviendrait à cette agence, de financer les projets d’électrification à partir des fonds collectés.

S’agissant du Cameroun, l’ancien ministre rappelle que notre pays dispose du second potentiel hydroélectrique en Afrique. De plus, il aide la planète, grâce à son massif forestier, en absorbant des tonnes de gaz carbonique. Ce serait, à son avis, un juste retour d’ascenseur que d’aider le Cameroun. Il ajoute du reste que tout le monde est d’accord aujourd’hui que le développement de l’Afrique est vital. Et qu’il s’agit d’un « problème de justice, un problème moral » que de développer l’Afrique. Son rôle à lui étant de susciter une prise de conscience et rechercher les financements nécessaires.

Jean Louis Borloo était accompagné au palais de l’Unité de Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun. Coté camerounais Séraphin Magloire Fouda, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, prenait part à cette audience. Laquelle s’est achevée par un échange de cadeaux.

 

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