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Dossier de la Rédaction

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Protection de la fortune publique: les auditeurs internes au cœur des procédures

Il est de leur responsabilité d’élaborer des codes de bonne gestion qui devraient améliorer la gouvernance des administrations.

Un fait est constant au Cameroun, l’audit interne a plusieurs réalités. Disons plutôt plusieurs noms. Quand il existe, dans les administrations publiques, ce sont les inspections générales de service qui agissent comme tel. Dans les sociétés publiques, parapubliques ou établissements publics administratifs, on retrouve soit une direction de l’audit soit une direction du contrôle. Et quand aucune de ces structures n’existe, ce sont les directions des affaires administratives et financières qui ont la responsabilité de veiller au respect des procédures, surtout financières. Mais tous les experts en la matière s’accordent sur ce que l’audit interne est d’abord et avant tout, une activité de contrôle et de conseil réalisée par certains employés de l'entreprise qui certifient la régularité de la gestion relativement au suivi de ses procédures. Ainsi en est-il par exemple à la Caisse nationale de prévoyance sociale.

C’est en 2008 qu’une direction chargée du contrôle permanent des activités et de l'évaluation des performances des services est créée dans cette société. Elle a mis alors en place des procédures pour entre autres contrôler de l’authenticité des diplômes des employés. Pour le contrôle de l’authenticité des actes d’état-civil de création de droits des assurés sociaux.  L'élaboration et la mise en application des manuels de procédures dans tous les domaines d'activités. L'automatisation accélérée des activités. La vulgarisation des bonnes pratiques visant à améliorer la qualité du service rendu aux clients ou à réduire les charges. La vulgarisation de la culture de contrôle (notes d'information diffusées à l'ensemble du personnel). L'élaboration d'un plan stratégique (2008-2012, puis 2013-2017) et l'élaboration d'une cartographie des risques.

Sept ans après, Noël Alain Olivier Mekoulou Mvondo Akame, directeur général de la caisse dresse lui-même le bilan. « Grâce à un système interne de veille financière et la mise en place d’une gestion efficiente, les réserves de trésorerie sont passées de 13 milliards francs en début 2008 à 74.5 milliards de francs au 31 décembre 2014, soit une augmentation de 473%. De même,  les produits financiers issus de ces réserves sont passés de 276 millions au 1er janvier 2008 à 3,1 milliards au 31 décembre 2014, soit un montant cumulé de 11,9 milliards de francs en plus des investissements de plus de plus de 25 milliards sur la même période », assure-t-il.

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