A l’initiative de l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé, ils ont bénéficié d’une formation la semaine dernière.
Les classes foraines, cadre de formation multiformes aménagé par l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé (ECPY), se sont tenues la semaine dernière à Edéa. Pour cette deuxième édition après celle d’Akonolinga, 60 jeunes de la « ville-lumière » ont été outillés sur les notions de citoyenneté, décentralisation et d’unité nationale. Durant trois jours, les experts de l’ECPY ont développé d’importants enseignements sur la contribution du citoyen à la construction de l’unité nationale, dans un contexte de décentralisation. Une partition de l’ECPY à la symphonie de la fête de l’Unité nationale, dont la note singulière est « de revisiter les principes et valeurs républicains dans un contexte de décentralisation susceptible d’être dénaturé », de l’avis de l’honorable Vincent de Paul Emah Etoundi, président du bureau exécutif. Dans cet élan, l’école se positionne comme le relais des orientations gouvernementales, dans le sens du renforcement de l’Unité nationale, de la cohésion et de la participation des jeunes à l’effort commun de développement. C’est dans cet esprit que le Pr Jean-Emmanuel Pondi, coordonnateur scientifique de l’ECPY a prononcé sa leçon inaugurale, en insistant sur les atouts naturels, richesses fauniques et diversité ethnique du Cameroun, « Afrique en miniature », « exception positive ». Les jeunes ont ainsi été appelés à prendre une part active à la construction du Cameroun, dans un élan de paix et de patriotisme.
Créée en 2012, l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé (différent de l’Académie politique du RDPC) est une association apolitique à vocation sous-régionale. « Elle entend combler le besoin de formation et d’éducation des jeunes à la citoyenneté et à la politique. Ceci pour maintenir vive la flamme patriotique et les valeurs républicaines », a souligné Vincent de Paul Emah Etoundi. Les travaux d’Edéa étaient présidés par le préfet de la Sanaga Maritime, Fritz Seme Dikosso.
