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Dossier de la Rédaction

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La sérénité nécessaire

Dans leur tanière de Surrey, cité canadienne éloignée d’une quarantaine de kilomètres de la ville de  Vancouver où elles entrent en scène le 8 juin prochain pour jouer la phase finale de la coupe du monde féminine de football, les Lionnes s’acclimatent. Selon des sources concordantes et dignes de foi, sur le terrain, cette dernière étape de la préparation apparait tonifiante à maints égards. Les Lionnes ont fait montre d’une forme physique et de qualités tactiques démontrées lors de quelques rencontres amicales disputées face à des équipes locales. Elles n’ont pas succombé une seule fois. Elles ont remporté des victoires de fort belle manière, laissant caresser l’espoir sur l’objectif de défendre avec honneur les couleurs nationales.

Cette concentration sur le terrain mérite assurément d’être encouragée. Elle est d’autant plus importante qu’elle fait partie des premiers atouts, pour tout participant ambitieux  à une compétition quel que soit le niveau, à fortiori au niveau mondial. Les équipes ou les athlètes qui réussissent à se hisser sur le podium et à remporter des médailles savent se concentrer sur leur sujet, de la phase préparatoire à la phase finale de compétition. Voilà pourquoi tous les encadreurs (techniques, psychologiques, administratifs) s’emploient à travailler de concert pour assurer  à leurs poulains un environnement propice à la concentration. A contrario, les conséquences de la déconcentration, quelles qu’en soient les raisons, sont dommageables pour la quête des bonnes performances et des victoires. L’histoire récente des participations de l’équipe nationale de football senior, pour ne citer que cet exemple, illustre abondamment les méfaits de la déconcentration.  Evasions diurnes et nocturnes des joueurs des camps de stage, revendications fondées ou non sur des primes et autres « manque à gagner », retards et absences aux entrainements, querelles entre joueurs : voilà, entre autres, quelques raisons qui ont expliqué la déconcentration des Lions indomptables tantôt lors des phases finales des coupes du monde de football récemment au Brésil ou auparavant au Japon . Cette déconcentration a fait écrire à certains observateurs que les Lions étaient programmés pour échouer.

Rien ne doit donc venir distraire les Lionnes à quelques jours du coup d’envoi de la phase finale de la coupe du monde féminine de football. Surtout pas le problème récurrent des primes. Pourtant, selon des sources concordantes dignes de foi, elles viennent d’adresser à la Fécafoot, de leur tanière de Surrey, une lettre au sujet des primes. A titre illustratif et selon cette missive, les Lionnes veulent obtenir chacune une prime de participation de 30 millions Fcfa ainsi que les « manque à gagner » des joueuses professionnelles. Toujours selon les mêmes sources, elles menaceraient de faire grève si leur problème n’est pas résolu. Voilà une situation qui, si elle est avérée, serait de nature à troubler la préparation des Lionnes.

Les autorités camerounaises ont tiré leçon des turpitudes des Lions indomptables en phase finale de la coupe du monde du Brésil en 2014. C’est en tenant compte de ce contexte et pour sonner la fin de la récréation que le président de la République a signé le décret n°2014/384 du 26 septembre 2014 portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football. Ce texte, suffisamment explicite, définit notamment les droits des joueurs et des encadreurs. Selon l’article 13, la prise en charge des joueurs et des membres des structures d’encadrement des sélections nationales de football comprend, en ce qui concerne les primes  : les primes de présence, les primes olympiques, les primes de matches et les primes de qualification, s’il y a lieu . L’article 14 énonce les dispositions relatives au montant des primes. « (1)Le montant des primes de présence et des primes olympiques est arrêté par décision du président de la Fécafoot après concertation avec le ministre en charge des sports.(2)Le montant des primes des matches officiels et amicaux ainsi que des primes de qualification à l’occasion des compétitions officielles est arrêté par décision du président de la Fécafoot en concertation avec le ministre en charge des sports –six mois avant le début d’une phase finale d’une coupe du monde… » «  (3) Les joueurs et les membres des structures d’encadrement de la sélection nationale concernée en sont informés- (4) Une prime d’égale valeur est servie à tous les joueurs et ne peut faire l’objet d’aucune négociation, ni d’aucun recours. »

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