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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé régulièrement dans le noir

L’absence d’énergie vécue dans certains quartiers est à l’origine de plusieurs dégâts et autres pertes enregistrés dans les ménages et commerce.


Si le 20 mai était un jour mémorable, pour le commun des populations de Yaoundé, le jour qui précédait n’est pas non plus sorti de leur esprit. Une journée pendant laquelle ils n’ont vu que du noir. C’est que le courant électrique a été interrompu sans crier gare, privant les uns et les autres des bienfaits de cette source d’énergie. La lumière est  en effet devenue une denrée rare depuis quelques semaines pour les nombreuses populations de la capitale, abonnées au réseau Eneo. Régulièrement, le courant va et vient. « On peut passer toute une journée sans courant. Le soir au couché, la lumière revient pour repartir aussitôt», se plaint Antoinette Mbogo., une habitante du quartier Biyem-Assi. D’autres quartiers tels que Damase, Anguissa, Sous-manguier, Emombo et ses environs sont aussi soumis au même régime depuis quelques semaines. Le drame c’est qu’aucun communiqué ni même une annonce ne prévient de cette coupure d’énergie. Pas le temps dès lors de se parer contre ces coupures. D’où la ruée vers les bougies, lampes solaires et autres, comme mesures palliatives. « Nous sommes toujours surpris. Conséquence nous passons parfois des soirées entières dans le noir à cause de la durée limitée de l’autonomie des lampes », regrette également Pierre Abé. Le plus embêtant pour certains, se situe au niveau des appareils tels que les téléphones portables, les téléviseurs et même les congélateurs qui sont hors d’usage. Bonjour les dégâts. « Durant les coupures, les aliments conservés se décomposent. C’est à peine si on peut les récupérer. Nous sommes obligés de les jeter. Nous sommes souvent injoignables du fait des téléphones déchargés », raconte Minette Ngah. 

Une situation d’autant plus préoccupante que les examens officiels ont démarré. Les élèves des quartiers concernés par les coupures d’électricité doivent alors revoir leur emploi de temps. « Il est difficile de lire sans lumière. Les lampes quant à elles procurent un éclairage trop faible », regrette Richard Sadjo, un élève qui préfère se coucher tôt et se lever au petit matin pour profiter au maximum de la lumière du jour, plus appropriée. Sale temps aussi pour les magasins, les supermarchés et autres ventes-à-emporter. « Par ce temps de chaleur, les clients sollicitent plus les boissons fraîches. Mais à cause des coupures, nous ne pouvons que leur servir des boissons non glacées. Toute chose qui fait chuter les ventes », explique Sydonie J., gérante d’un snack-bar à Anguissa. Résultat, les lieux de commerce sont contraints de fermer ou investir sur les blocs de glace, en attendant le retour du courant.

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