Le nouveau président nigérian a prêté serment vendredi dernier en présence de nombreuses personnalités, dont Amadou Ali, représentant personnel du chef de l’Etat.
Vendredi dernier, le Nigeria a définitivement tourné la page Goodluck Jonathan avec l’investiture du président élu deux mois auparavant. Muhammadu Buhari est officiellement entré en fonction devant de nombreuses personnalités étrangères, dont le vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, représentant personnel du président Paul Biya. Muhammadu Buhari a indiqué les grandes lignes de ce que devrait être son action à la tête de son pays pour les quatre prochaines années. Elles vont du domaine économique et social avec la relance de l’agriculture, la mise en valeur des industries locales et la remise en ordre du secteur énergétique.
S’agissant de la bonne gouvernance, le nouveau président a précisé qu’il entend réorganiser le service public. De même qu’il voudrait mener une réforme du système judiciaire pour lutter plus efficacement contre la corruption. Mais, comme on pouvait s’y attendre la lutte contre la secte islamiste Boko Haram apparaît pour lui comme une urgence. Il a pour cela remercié les pays voisins, à savoir le Cameroun, le Tchad et le Niger qui ont engagé des troupes pour combattre la secte islamiste. Afin de rendre plus efficace la lutte contre cette dernière, le général Buhari a annoncé le transfert du centre de commandement des opérations d’Abuja à Maiduguri. Il a par ailleurs promis de retrouver les lycéennes de Chibok, enlevées par les islamistes de Boko Haram l’année dernière.