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Dossier de la Rédaction

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Transformation : un signal prometteur

L’accroissement substantiel de la capacité de transformation de la production nationale de cacao d’une entreprise locale – la Sic – Cacaos – représente incontestablement un signal prometteur, encourageant.

Non seulement pour les producteurs à la base, mais aussi pour les consommateurs et pour notre économie dans son ensemble. L’option qui s’inscrit en droite ligne des politiques et stratégies des plus hautes autorités de l’Etat visant un renforcement conséquent du tissu industriel du pays, point de passage obligé sur la voie de l’émergence.

Dans ce contexte, l’orientation prise par l’entreprise de Douala avec, à la clé, un investissement de près de cinq milliards de F, atteste à suffisance que si des obstacles restent à surmonter en vue d’assainir et de crédibiliser de manière optimale le climat des affaires, les conditions sont propices pour permettre aux créateurs de richesses tant nationaux qu’étrangers à se déployer en terre camerounaise. En toute confiance et sérénité. A cet égard, les dernières sessions du Cameroun Business Forum (CBF), à travers une mise en œuvre des résolutions adoptées antérieurement, ont mis en relief la détermination du gouvernement à consolider les acquis engrangés dans ce domaine au fil des ans.

Longtemps, certains analystes ont prétendu que les dérivés du cacao ne faisaient pas partie des habitudes alimentaires de nos populations. Et que, de ce fait, le marché n’était pas porteur. A l’expérience cependant, force est de constater du fait d’un développement significatif de la classe moyenne, que la demande en ces produits est réelle. Une demande satisfaite essentiellement à ce jour par l’importation alimentée paradoxalement par notre propre production sous forme de matières premières brutes. Exportée sans plus-value. Un préjudice énorme aussi bien en termes d’hémorragie de devises que d’emplois compromis.

En faisant passer de 15 à 25% le taux de transformation de la production nationale des fèves de cacao, la Sic-Cacaos va contribuer de manière concrète et palpable à atténuer le chômage, véritable fléau social surtout pour une jeunesse parfois en proie au doute. En amont comme en aval, la nouvelle dimension de l’entreprise, selon l’orientation arrêtée par le management, permettra de générer de nouveaux emplois. Pour le plus grand bien de tous. Et, il faut souhaiter et espérer que l’exemple venu de Douala, s’agissant du cacao, puisse faire  tache d’huile dans d’autres secteurs de l’activité nationale.

Le cas notamment du bois qui, malgré une législation claire adopte suivant les canaux appropriés continue de servir de modèle achevé de l’économie de traite qui ne saurait faire honneur à notre pays.

A ce jour, en effet, notre bois ne devait plus être exporté sous forme de grumes. C’est pourtant encore le cas. Les transformations prescrites par le cadre juridique en œuvre sont insignifiantes. Il en résulte que nous exportons du bois à l’état brut pour importer plus tard le même bois sous forme de produits finis.

Il urge de renverser la tendance, de stopper une évolution aussi hérétique que ruineuse pour le pays. Cela participe de l’indispensable amélioration du quotidien de nos populations.

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