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Le sable se fait rare à Yaoundé

sable-carriere-vente-camion-chargementMalgré la reprise des transporteurs, les clients sont aux abois. Le gouverneur du Centre a, à nouveau, convoqué une réunion lundi à Yaoundé.

Quartier Olembé, lieu dit « marché de sable à Yaoundé».

Ce samedi 30 mai, Patrice Diesse, technicien en bâtiment erre depuis le matin sur le site, ses 140.000 F en poche. Il n’arrive pas à trouver un camion de 16 tonnes de sable fin, la même quantité dont il a besoin pour son chantier situé au quartier Odza. « Malgré l’augmentation du coût du camion, qui est passé de 120.000 à 140.000 F, je suis prêt à débourser cette somme pour acquérir le produit. Malheureusement ce n’est pas possible, le sable se fait rare », regrette-t-il. Plusieurs clients arrivés depuis cette matinée et même quelques jours plus tôt rentrent bredouilles. 

En fait, après une trêve, du fait des tracasseries routières, les transporteurs se sont remis en route depuis mardi dernier. Les activités ont également bel et bien repris dans ce dépôt de sable et autres lieux de vente de la ville de Yaoundé, en attendant la réunion multipartite convoquée par le gouverneur du Centre entre les différents acteurs du secteur, les forces de l’ordre et bien d’autres ce lundi 1er juin. Mais seulement, tout semble aller au ralenti. Les 13 jours de grève observée par les  transporteurs, creuseurs, chargeurs et tous les autres  acteurs impliqués dans ce secteur ont plombé l’activité. Faustin Armand Onana, secrétaire général du syndicat national des transporteurs, creuseurs, agents commerciaux, revendeurs, chargeurs et intervenants du sable et gravier du Cameroun, (Synastrascam) explique que l’arrêt de l’activité a créé une sorte de « pénurie », le sable est devenu rare. « Nous avons beaucoup de demandes et n’arrivons plus à satisfaire nos clients qui affluent de toutes parts», indique-t-il. Le site est presque vide. Depuis ce matin, seulement une dizaine de camionneurs y ont effectué des manœuvres. Pourtant, en tant normal, c’est un balai incessant de près de 300 camions remplis de sable ou de gravier qui entrent et sortent de ce haut lieu de vente.

 Selon le SG du Synastrascam, les deux semaines d’inactivité du secteur ont créé une affluence de commandes. A tel point qu’ils sont obligés de satisfaire les premiers clients, ceux qui arrivent après sont renvoyés à une date ultérieure. En dehors de cela, bon nombre de vendeurs et camionneurs ont momentanément suspendu leurs activités. Et avec raison, ajoute Faustin Armand Onana. « Nous achetons le sable à l’eau à 80.000 F alors qu’il coûtait 60. 000F. A Yaoundé, le camion de sable de 20 tonnes est passé de 180.000 à 200.000 F. Les clients viennent mais subissent le coût, bien qu’il soit exorbitant. La quantité ne répond plus aux attentes des clients», regrette Thierry Etogo, l’un des revendeurs.  Et pour cause ! Les données ont changé, au pont bascule, le tonnage devant entrer en ville a été revu à la baisse. Il est passé de 20 à 16 tonnes et cela a entrainé la hausse du prix du sable. « Nous attendons beaucoup de la réunion de lundi », espère-t-il.sable-carriere-vente-camion-chargement

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