Grâce aux nouveaux équipements de la Sic-Cacaos inaugurés jeudi par le Minmidt, l’usine basée à Douala devrait passer de 32 000 à 50 000 tonnes de fèves.

De 32 000 tonnes actuellement, la Sic-Cacaos, entreprise basée à Douala, devrait pouvoir transformer  50 000 tonnes de fèves de cacao d’ici peu.

C’est ce qu’a annoncé jeudi, 28 mai, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bonde, venu dans la capitale économique inaugurer les nouveaux équipements de l’usine. L’entreprise, a appris CT de sources officielles, a investi 4,8 milliards F dans ces nouvelles installations, à savoir une chaudière, un dispositif pour « préparation de la solution alcaline », sorte de mélangeur, et une tour d’alcalinisation et de torréfaction.

« Nous notons avec satisfaction que les nouveaux équipements acquis et ceux en cours permettront à la Sic-Cacaos de contribuer à la transformation de 25% de la production nationale des fèves de cacao au cours des prochains jours, contre 15% actuellement », a déclaré le Minmidt, dans son propos de circonstance. Avant d’ajouter qu’il s’agit-là d’une « avancée considérable » dans l’atteinte des objectifs fixés en matière de transformation du cacao, « dans la mesure où le seuil de transformation fixé à l’horizon 2020 est de 40% ».

Le Minmidt rappellera que l’orientation prise par la Sic-Cacaos depuis 2007 de promouvoir de nouveaux investissements afin d’accroître ses capacités de transformation locale du cacao camerounais s’inscrit en droite ligne de la politique du gouvernement en matière de développement industriel. Lequel gouvernement attend désormais de l’entreprise, désormais mieux outillée, plus d’emplois pour les jeunes, et plus d’implication des Pme locales dans le processus de sous-traitance.

« Il est bon, pour le tissu industriel et pour les populations, qu’on ait l’assurance de pouvoir transformer (…) » dira Emmanuel Bonde à la presse, après une visite guidée de nouveaux équipements. « Le chef de l’Etat a dit que les Camerounais doivent pouvoir consommer ce qu’ils produisent. Pour qu’ils le consomment, ça doit être bien transformé », conclura-t-il.

Présents jeudi à la cérémonie également, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, celui de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, et le Dg de la Société nationale d’Investissement, Yaou Aïssatou.