Un symposium international ouvert lundi à Yaoundé pour leur permettre de renforcer leur efficacité, dans la voie de l’émergence de leur pays respectif.

« C’est un travail assez complexe. Nous sommes détestées et exposées aux injures de certains visiteurs et collaborateurs de nos patrons. Ils pensent le plus souvent que c’est nous qui les empêchons de rencontrer nos managers.

Pourtant, il faut respecter les consignes du chef qui, pour une raison ou une autre, ne veut pas être perturbé ». Dixit Jeanne Thérèse Ekobo, secrétaire de direction dans une entreprise à Yaoundé. A sa suite, c’est Mireille Eteme  qui s’insurge contre le fait que certaines personnes s’amusent à les stigmatiser. « Les gens aiment à penser qu’être secrétaire est un sous-métier et s’imaginent des choses. Pourtant, la secrétaire est le bras séculier de celui qui dirige une entreprise », ajoute Dolores Obiang Nchama, participante de la Guinée équatoriale. Ce sont là certaines difficultés rencontrées par celles qui font office de courroies de transmission, entre un responsable et les tiers dans les administrations publiques ou privées.

C’est donc pour susciter la considération, le respect et faire face aux défis inhérents à la profession pour une Afrique émergente, que l’aréopage des professionnelles du secrétariat et attachées de direction se sont donné rendez-vous lundi à Yaoundé. C’est à l’occasion d’un symposium international au cours duquel, 13 délégations venues des divers pays d’Afrique prennent part. Pendant cinq jours, les participantes vont plancher  sur le thème : « Assistanat et secrétariat de direction : rôle et contribution à la performance des organisations pour l’émergence de l’Afrique ». Une rencontre qui coïncide avec le 30^e anniversaire de l’Association des secrétaires et attachés de direction au Cameroun (Asad).

A cette occasion présidée par Balimba Jullie Etombi, inspecteur général au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Joséphine Nzengue, présidente de l’Asad a non seulement encouragé ses consœurs à susciter la considération et le respect, mais les a aussi invités à faire de la quête permanente de l’excellence, un credo afin de mériter la confiance des patrons. Car, pour ce corps de métier, le développement de la profession doit être une passion qui se caractérise par un savoir-faire, une probité morale et une disponibilité sans failles.