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Dossier de la Rédaction

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Chantal Biya encore honorée

La Première dame faite ambassadrice spéciale de l’Onusida, a reçu sa distinction des mains de Michel Sidibé, directeurs exécutif du programme onusien.

 

Une fois de plus, l’œuvre de Madame Chantal Biya est reconnue à l’international. La première dame du Cameroun a été faite ambassadrice spéciale de l’Onusida hier. Le certificat de reconnaissance et l’insigne qui va avec lui ont été remis par Michel Sidibé, directeur exécutif de ce programme des Nations unies, en visite de travail au Cameroun. C’était au cours d’une audience au palais de l’Unité. Une distinction si importante que le président de la République, Paul Biya, a tenu à assister personnellement à la brève et sobre cérémonie, mais ô combien riche de signification. « Je souhaite, en remettant cette distinction à votre épouse, vous dire merci pour tout le soutien et exprimer le vœu qu’une partie de votre héritage reste afin que plus aucun enfant ne naisse au Cameroun avec le VIH », a déclaré le directeur exécutif de l’Onusida en remettant le certificat et l’insigne.

Pour Michel Sidibé, cette distinction vient « reconnaître le combat que la première dame mène depuis 20 ans. Lorsque personne n’y croyait, elle a eu le sens de ce combat pour mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Combat que nous avons voulu depuis très longtemps et qui devient une réalité un peu partout. Et quand ça devient une réalité, il ne faut pas oublier les pionniers. »

Avec ce nouveau titre d’ambassadrice spéciale, qui vient à la suite de celui d’ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco pour l’éducation et l’inclusion sociale, Chantal Biya va désormais aider l’Onusida à « faire la promotion de la recherche opérationnelle, parce qu’il n’y a pas de transformation sociale s’il n’y a pas de science derrière », a expliqué Michel Sidibé. Elle le fait d’ailleurs déjà, par le biais du centre international de recherche qui porte son nom (CIRCB), et qui œuvre à améliorer la recherche en Afrique. « Aujourd’hui, seulement 6% d’enfants malades ont accès au traitement. Les protocoles ne sont pas harmonisés », a-t-il ajouté. C’est dire si la mission de Mme Chantal Biya, qui a su mobiliser les premières dames d’Afrique pour la lutte contre le Vih/sida à travers Synergies africaines, sera encore plus grande et plus lourde désormais.

Surtout maintenant que les résultats de la recherche donnent de plus en plus d’espoir. Le 27 mai dernier, par exemple, dans un communiqué, l’Onusida s’est félicité de ce que le démarrage du traitement antirétroviral à un taux de CD4 (une mesure de la vigueur du système immunitaire) plus élevé a un effet positif sur la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH. « Toute personne vivant avec le VIH doit avoir un accès immédiat au traitement antirétroviral salvateur. Retarder l'accès au traitement du VIH sous quelque prétexte que ce soit, c'est refuser le droit à la santé », a alors déclaré Michel Sidibé.


 

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