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Dossier de la Rédaction

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La police veille au grain contre les Menaces terroristes et transfrontalières

Tout un dispositif sécuritaire est mis en place pour intervenir et collecter du renseignement.


La crise en République centrafricaine et les exactions de Boko Haram ont eu des répercussions graves sur les populations et l’économie camerounaises. Lors de la parade militaire de la 43e fête nationale, le passage des troupes de la police au Boulevard du 20 mai a donné une idée au public sur la contribution de ce corps à la lutte contre la secte islamiste dans l’Extrême-Nord et la fin des incursions de bandes armées à l’Est.

A titre d’illustration, 25 nouveaux postes-frontières ont été créés dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est pour mieux maîtriser et contrôler les flux migratoires dans ces localités. Sur le terrain de l’action, l’unité des Equipes spéciales d’intervention rapide (Esir) de la ville de Maroua a été renforcée en hommes et en matériel. Preuve que la menace Boko Haram est prise au sérieux. Une autre unité des Esir est sur pied dans l’Extrême-Nord, à Kousseri dans le département du Logone et Chari. Elle est coordonnée par l’officier de police Richard Dilissike Debina.

Dans la région de l’Est, Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), a ordonné le déploiement depuis janvier dernier d’un détachement du Commandement central des groupements mobiles d’intervention (CCGMI). Quand on sait que les éléments de ladite unité participent aux actions de combat avec d’autres unités de corps de bataille, leur envoi à Bertoua, Kenzou et Garoua-Boulaï, a eu un effet retentissant. Pour Adamou Alioum, délégué régional de la Sûreté nationale de l’Est, «l’apport du CCGMI a été considérable pour maîtriser la circulation des populations et des fugitifs. Le fait que les unités de police soient déployées dans des petites communes comme Betaré Oya a, de ce fait, rassuré les  exploitants miniers qui vaquent désormais à leurs occupations sans crainte». «Ces unités spéciales ont permis de pouvoir stabiliser le volet sécuritaire. Nous avons noté un certain accroissement des ressources douanières à Garoua-Boulaï notamment», a souligné Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région de l’Est, joint au téléphone. Un déploiement bien apprécié par les populations

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