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Dossier de la Rédaction

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Les partis aux abonnés absents à la Révision des listes électorales

Les formations politiques revendiquent la prise en charge de leurs militants.


La révision des listes électorales, engagée depuis janvier 2015, s’achève le 31 août prochain. En dehors des cas de pannes des kits électoraux, l’opération se heurte aussi au désintérêt des acteurs qui devaient constituer les commissions mixtes de révision. Conformément à loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral, outre le représentant d’Elections Cameroon (Elecam), les commissions de révision des listes au niveau communal sont composées « d’un représentant de l’Administration, désigné par le sous-préfet, le maire, ou un adjoint au maire ou un conseiller municipal désigné par le maire, un représentant de chaque parti politique légalisé et présent sur le territoire de la commune concernée ».

« Nous déplorons l’absence des partis politiques et de la société civile qui ne prennent pas part à ce processus. Ils ne sont pas présents depuis 2014 », se plaignait à CT le 14 mai dernier, Mohaman Sani Tanimou, directeur général des Elections. Seulement, depuis le 25 mai 2015, des délégations du Conseil électoral sillonnent le terrain. Le constat est le même. Les partis boudent les commissions mixtes. A l’Ouest, le Pr. Elie Mbonda et Mgr Dieudonné Watio ont fait face à leurs doléances qui tournaient en général sur le fonctionnement des commissions mixtes.

Même situation jeudi, 28 mai dernier, à Douala où Thomas Ejake Mbonda a eu fort à faire avec les représentants des partis politiques qui se plaignent de ce que Elecam ne prend pas en charge financièrement ces commissions. « Nous ne demandons pas de salaire, mais, le minimum pour une prise en charge. Le transport et le rafraîchissement journaliers », indique Carlos Ngoualem, secrétaire de la circonscription électorale du Social Democratic Front à Douala 5. Ce conseiller municipal explique que « les commissions de révision travaillent de manière permanente du 1er janvier au 31 août, tous  les jours sauf les week-ends. Et lorsqu’un parti envoie son militant, il ne travaille plus pour ce parti, mais, il inscrit tous les citoyens de la municipalité. Par conséquent, il ne peut même plus vaquer à ses occupations quotidiennes».  Conséquence, « c’est un manque à gagner pour le citoyen qui se consacre à cette tâche de révision contrairement au membre d’Elecam qui est salarié de l’institution », conclut Carlos Ngoualem. Côté Elecam, Elie Mbonda et Mgr Dieudonné Watio ont expliqué à leurs interlocuteurs « que la qualité de membre des commissions mixtes est gratuite d’après la loi, mais que Elecam apporte quelques commodités de fonctionnement pour ces commissions mixtes ». Jusqu’à l’opération de cette année, Elections Cameroon avait habitué les membres des commissions à certaines commodités. Celles-ci n’existent plus. Ce qui semble être à l’origine de l’absence de certains représentants des formations politiques sur le terrain.


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