La Journée mondiale qui se célèbre vendredi prochain appelle à une consommation modérée des ressources naturelles.
Le 5 juin prochain, la communauté internationale va célébrer la 43e édition de la Journée mondiale de l’environnement (JME). Comme de tradition au Cameroun, les manifestations liées à la JME ont démarré plus tôt, en l’occurrence lundi à Yaoundé, à l’esplanade de l’immeuble ministérielle N°2, abritant le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded). Il y avait du monde pour la circonstance. Toutes choses qui, selon le ministre Hele Pierre, « témoignent de l’intérêt des populations et des pouvoirs publics pour les questions environnementales, mais aussi, montrent le soutien de tous aux efforts déployés dans ce sens ».
La 43e JME a, en effet, été placée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur le thème « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération ». Il est question, selon le Minepded, « d’attirer l’attention des nations et des peuples du monde sur les menaces que subit notre planète à cause de la consommation irrationnelle des ressources naturelles ». Cette semaine d’activités va donc consister à réfléchir et à entreprendre des actions concrètes au plan individuel, collectif, local, régional et national pour promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles. A titre d’illustration, l’on apprend que 30% des denrées alimentaires produites sont jetées. C’est dire qu’il est temps d’arrêter le gaspillage et de consommer avec modération, pour permettre aux ressources naturelles de se régénérer, mais aussi pour préserver l’héritage du futur et sauvegarder la survie de l’humanité.
Recyclage et bio en promotion
En marge du lancement de la semaine de l’environnement, Hele pierre a également procédé à la visite des stands d’expositions, ouverts à l’esplanade de l’immeuble ministériel N°2. Il est notamment question ici de faire la promotion des produits bio, à l’instar des engrais de fertilisation des sols. L’Association des femmes africaines intègres pour la recherche et le développement (AFAID) s’emploie, en effet, à vulgariser les techniques de fabrication et d’utilisation du compost. M. Ndip, secrétaire général de l’organisation explique que « les engrais chimiques détruisent le sol, impactent sur la qualité des cultures et plus tard, sur la santé humaine». Il invite alors les producteurs à revenir aux anciennes méthodes de composition d’engrais, à partir des débris naturels. Tout à côté, l’Association pour le développement des énergies renouvelables et la protection de l’environnement-Bio (ADERPEB) expose sur les techniques d’obtention du biogaz domestique, également à partir des déchets organiques biodégradables. Autre exposant, l’Association de valorisation des déchets (AVD), qui donna à voir des tableaux, sacs à main et autres objets de décoration, produits essentiellement à base de déchets collectés dans les poubelles et recyclées…
