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Dossier de la Rédaction

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Les « triplés » de Ngaoundéré

André Mama Fouda a inauguré mardi le Centre d’imagerie médicale, procédé au lancement du projet Chèque-santé et visité le site de l’Hôpital de référence.

Le système médical a accouché mardi de trois bébés, sortis des entrailles de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Depuis quelques mois, le ministère de la Santé publique préparait la venue au monde de ces trois structures qui vont enrichir l’offre de santé de la région. C’est le projet  Chèque-Santé qui a poussé le premier cri. Il était 12h30 lorsque l’ambassadrice de  France au Cameroun, l’une des marraines,  est allée recueillir le nouveau-né  à l’esplanade de l’Hôpital régional de Ngaoundéré, transformé en berceau. Conçu par le gouvernement camerounais, ce projet bénéficie du soutien de l’Allemagne et de la France à travers le Contrat désendettement-développement (C2D). Christine Robichon a présenté ce nouvel instrument qui vise à lutter contre la mortalité maternelle et néonatale dans l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Dans ces trois régions, les indicateurs sont « préoccupants », a regretté la diplomate. « La mortalité maternelle a même doublé entre 1998 et 2011 », a-t-elle révélé. Les pouvoirs publics camerounais et ses partenaires traditionnels organisent donc la riposte pour sécuriser les accouchements. L’ambassade d’Allemagne, autre partenaire de poids, était représentée par le premier secrétaire. André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, a souligné que cet équipement permet de bien suivre la femme enceinte qui ne débourse que 6000 F de la conception à l’accouchement. La maman et le nouveau-né sont suivis 45 jours après  la venue au monde du bébé. Le  coût moyen de l’accouchement au  Cameroun est de 60.000 F. Les 54.000 F restants sont supportés par l’Etat, la France et l’Allemagne, a précisé le Minsanté.

Après la présentation du Chèque-santé, on a assisté à la deuxième naissance de  la journée. Le Centre d’imagerie médicale de Ngaoundéré, don du chef de l’Etat, Paul Biya, aux populations de Ngaoundéré, a été inauguré. Depuis trois semaines, il est possible de faire un scanner à Ngaoundéré. Le bâtiment abritant les services, construit dans l’enceinte de l’hôpital régional, a été ensuite visité. Bien équipé, il est désormais fonctionnel. Les travaux ont coûté plus de 700 millions de F. Le ministère de la Santé publique a renforcé le système  d’alimentation en énergie électrique en construisant un poste transformateur. Le Minsanté pouvait ensuite annoncer l’arrivée imminente du troisième bébé, l’Hôpital de Référence de Ngaoundéré. Accompagné du gouverneur de la région de l’Adamaoua, Abakar Ahamat, du préfet de la Vina, Justin Mvondo et du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, par ailleurs, président du Comité de gestion de l’hôpital  régional, il a visité le site. La formation sanitaire en gestation sera construite du côté de Mardock sur une superficie comprise entre 10 et  12 hectares. Juste à côté, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain, envisage la création de 100 logements dans le cadre du Plan d’urgence. Répondant à une doléance du délégué du gouvernement, André Mama Fouda a annoncé l’affectation de nouveaux personnels à Ngaoundéré. De peu, on a failli assister à la naissance des  « quadruplés ». Le Centre Régional d’hémodialyse arrive en 2016, a enfin révélé André Mama Fouda.

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