La finale de la compétition, prévue ce samedi à Berlin, est l’évènement du week-end.
Ce samedi, dès 19h45 mn, le cœur de la planète foot battra à l’Olympiastadion de Berlin, en Allemagne. Le temps de la finale de la Champion’s League 2015 du moins. L’UEFA prévoit près de 380 millions de téléspectateurs pour l’occasion. Il faut dire que l’affiche entre le Fc Barcelone (Espagne) et la Juventus Turin (Italie), est des plus alléchantes. D’un côté, la meilleure équipe du moment, qui compte dans ses rangs un certain Lionel Messi, meilleur buteur de la compétition avec dix buts cette saison. De l’autre, l’invité-surprise, celui que personne n’attendait à ce stade de la compétition. Cela faisait douze ans que la Vieille dame, vainqueur en 1985 et 1996, n’avait plus disputé une finale de Ligue des champions. Ceux qui parlaient d’une équipe de vieillards, avec une moyenne d’âge de 31 ans, vont certainement revoir leur jugement. Car, cette saison, on a pu apprécier la rigueur tactique de ses défenseurs, alliée à la vision de jeu de ses milieux et le sens du but de ses avant-centres. Mais la Juve de Massimiliano Allegri a surtout fait montre, tout au long de son parcours, d’une étonnante capacité à s’adapter à chacun de ses adversaires. Elle qui compte dans ses filets le Borussia Dortmund, Monaco et surtout, le Real Madrid, tenant du titre.
Le challenge des Bianconeri sera justement de tenir tête à un Barça, quadruple vainqueur, qui n’a plus goûté à la Coupe aux grandes oreilles depuis 2011. Tombeurs de Manchester City, du PSG et du Bayern Munich entre autres, les Barcelonais ont largement la faveur des pronostics. On parle beaucoup du trio MSN (Messi-Suarez-Neymar), qui compte 120 buts cette saison. Mais aussi de la solidité défensive des Blaugrana, version Luis Enrique. Ce dernier faisait d’ailleurs partie de l’équipe battue par la Juventus en quarts de finale de Ligue des Champions en 2002-2003, date de la dernière confrontation entre les deux équipes. Mais le bilan, trois victoires en cinq matchs, penche en faveur des Espagnols.
