Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Burkina Faso : clarification des rôles…

Au Burkina Faso, le parlement de Transition a tranché dans le vif. Désormais, les militaires qui veulent embrasser une carrière politique devront rendre, uniformes, galons, armes et munitions, avant de s’engager dans leur nouveau combat. Il faut dire qu’au pays des hommes intègres depuis des lustres, la frontière était tenue entre l’armée et les activités politiques. Plusieurs personnalités parmi les plus illustres du pays sont, en effet, sorties des rangs de l’armée. Jusqu’à la révolution populaire de l’année dernière, cela ne semblait pas poser problème. Mais de forts soupçons de « confiscation » de la révolution par des soldats, a définitivement braqué le peuple burkinabé qui a crié son haro. Le temps des relations floues entre la grande muette et les cercles politiques est révolu. Ce sera l’un ou l’autre.

Cette clarification était d’autant plus nécessaire que dans la perspective de la présidentielle annoncée pour octobre 2015, de nombreux militaires avaient déjà annoncé leurs velléités de briguer la magistrature suprême. Pour cela, il leur suffisait jusqu’ici de se mettre en réserve de l’armée. Cette mise en disponibilité les mettant simplement en congé de l’armée, avec la possibilité de regagner la troupe au moment qui leur conviendrait. A l’avenir, tout départ sera définitif, a tranché le parlement de Transition. La nouvelle loi dispose que, pour se lancer en politique, toute personne doit d'abord démissionner des rangs de l'armée.

Par ailleurs, les députés ont clarifié sur le statut des personnels des forces armées nationales.  Outre les droits politiques des militaires, les conditions d'avancement dans les forces armées et le statut du personnel féminin des forces armées ont été  définis.  D’une façon générale, la vie de l’armée intéresse au plus haut point les Burkinabé.  Sa bonne marche peut, en effet, avoir un impact sur la vie de la nation entière. Ces derniers temps, le débat sur  l’avenir du régiment de sécurité présidentielle, le corps d'élite de l'armée burkinabè qui était chargé de la protection de l’ancien président Blaise Compaoré a agité l’opinion. La société civile attend avec impatience les conclusions de la commission de réflexion sur l’avenir du RSP.  Les Burkinabé veulent définitivement clarifier les responsabilités  de chaque acteur social.  Et ce n’est pas plus mal.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière