Objectif affiché à l’occasion du lancement du championnat national ce week-end à Yaoundé.
Trois régions ont répondu présentes à la première journée de championnat lancée ce samedi 06 juin 2015 à Yaoundé : l’Est, le Centre et le Sud. Un début de saison tardif, qui est du, selon le président de la Fédération camerounaise de gymnastique, Emmanuel Awounou, à la participation des gymnastes aux différentes compétitions nationales : les Fenassco A et B, les Jeux universitaires, etc. Le retard n’a cependant pas douché l’enthousiasme des jeunes gymnastes. « Cette année est placée sous le signe de la relance. Le niveau de la gymnastique au bon, notamment en gymnastique au sol, au saut, à la poutre chez les filles et aux barres parallèles chez les garçons. Mais, le développement de la discipline est freiné par les problèmes de matériel et parfois la déperdition des athlètes. Ils se découragent car chaque fois que les athlètes doivent participer à une compétition internationale, il se trouve qu’il manque les financements », explique Joseph Mebar, directeur technique national de la discipline.
Dans l’optique d’un nouvel élan, la Fecagym compte réintégrer la Fédération internationale de gymnastique (Fig), instance d’où elle est encore suspendue. « La Fecagym ne s’est pas acquittée de certains droits auprès de la Fig, notamment au sujet du renouvellement de sa licence. La Fig avait demandé une lettre de reconnaissance du Minsep, ce qui a été fait. Le Minsep a homologué les résultats de la dernière Assemblée générale. Le dossier concernant la dette est en bonne voie car celle-ci n’est pas énorme. Enfin, les statuts ont été révisés et mis à jour. Avant la fin de cette saison, le Cameroun devrait être réintégré », explique un cadre de la Fecagym. Comme nouveauté de la saison, il y aura davantage de compétitions sportives. En 2014, une seule compétition était au programme, à savoir la coupe du Cameroun. « Cette année nous aurons trois journées, en plus des festi-gym, qui sont des galas dans la discipline, ainsi que la coupe du Cameroun », apprend-t-on.
