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Dossier de la Rédaction

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Mali : la dynamique de paix

Ainsi donc la rébellion à dominante touareg s’est engagée vendredi dernier à signer enfin le 20 juin prochain à Bamako l’accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.

Une étape importante dans le processus qui vise à instaurer une paix durable dans le nord du pays infesté par des groupes armés. C’est l’assurance donnée solennellement par Bilal Ag Acherif, le principal négociateur de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui fédère les principaux groupes rebelles du nord du Mali à l’issue d’une rencontre avec la médiation internationale conduite par l’Algérie. On se souvient que le 15 mai dernier des représentants du gouvernement malien, des mouvements armés et de la médiation internationale avaient signé à Bamako l’accord de paix conclu à Alger, en l’absence de ces trois principaux groupes rebelles, le Mouvement national de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HUCUA) et la branche rebelle du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) qui avaient boycotté la signature pour faire prévaloir leurs exigences. Cette attitude de refus était de nature à faire reculer les espoirs de paix dans le nord du Mali qui a connu une série de rébellions depuis les premières années de l’indépendance du pays, en 1960. La situation est devenue plus explosive en 2012, la région ayant été transformée en sanctuaire et en base d’opérations jihadistes, jusqu’au lancement de l’opération militaire française Serval en 2013. C’est dire combien cet accord de paix est important et pourquoi il convient de se féliciter de la volte-face positive de la Coordination des mouvements de l’Azawad qui a décidé de se joindre à la dynamique de paix. Car avec la nouvelle évolution, la paix n’apparaît plus comme une perspective incertaine et lointaine.

Il faut relever que rien n’a été facile pour en arriver là. Le texte initial avait été paraphé par le gouvernement malien et ses alliés le 1er mars à Alger après huit mois d’intenses négociations. Et y mettre fin aurait été une faute fondamentale pour la reconstruction de la nation malienne. L’objectif majeur étant que le Mali retrouve son intégrité territoriale et que le peuple de ce pays renoue enfin avec la stabilité politique et le développement économique et social. Les attentes sont donc fortes compte tenu de nombreux défis à relever pour mettre fin à l’effusion de sang, pour accompagner cette formidable dynamique pour la construction du Mali de demain réconcilié avec tous ses fils sans exclusive aucune.   

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