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Dossier de la Rédaction

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Près de 500 000 candidats ont composé au CEP/FSLC

Sérénité et émotion chez les postulants. Satisfaction du ministre de l’Education de base qui a visité des centres de composition à Yaoundé et Mbalmayo. 


Le petit Marc Alexandre B., en regagnant son centre d’examen du Certificat d’études primaires (CEP),  mardi matin, affiche une allure relaxe. « Tout va bien. Je suis sûr de moi et je promets une bonne moyenne à mes parents », répond-il au reporter. Ursule sa mère, avoue qu’elle s’est juste assurée que le petit écolier d’à peine dix ans a bien ordonné son matériel de composition. Marc-Alexandre aborde le CEP avec une longueur d’assurance, lui qui vient de réussir au concours d’entrée en 6e d’un collège confessionnel de renom à Yaoundé.

Comme lui, près de 500 000 candidats sont à l’assaut de ce sésame : le premier diplôme du parcours scolaire. Vers 10h, à l’école primaire du plateau Atemengue, un sous-centre spécial du CEP, une soixantaine d’autres candidats, moins jeunes, viennent de terminer l’épreuve de dictée. Ils ont 20, 25, 30 ans et plus. Ils rêvent aussi d’empocher ce diplôme, avec, certes, moins d’assurance que Marc-Alexandre. Ce sont des candidats libres non scolarisés, précise le chef de centre au ministre Youssouf Adjidja Alim. Le ministre de l’Education de base a commencé la visite de quelques sous-centres d’examen par l’Ecole publique du Plateau Atemengue.

Autre centre spécial visité : Promhandicam, au lieu dit Mimboman-Sapeur. Ce sous-centre accueille les handicapés : les malvoyants, les déficients intellectuels, les handicapés moteurs. Ici, les épreuves sont adaptées au type de handicap. Elles sont transcrites en braille pour les uns, en langage gestuel pour les autres. Avec les déficients intellectuels, les examinateurs avouent qu’ils sont bien obligés de leur accorder plus de temps à cause de leurs difficultés de compréhension.

A l’école publique anglophone de Bastos qui abrite le First School Living Certificate (FSLC), Emma Chifor, le chef de centre, affirme que tout se passe sans anicroches. Seules deux absences sont enregistrées. Pas d’incident aussi à signaler dans le Nyong et So’o où le groupe scolaire du New-Town de Mbalmayo et l’école publique de Ngallan ont reçu la visite du ministre. Un déplacement traditionnel, a précisé Youssouf Adjidja Alim, pour s’assurer que les consignes d’examen sont respectées, que le secret de la confidentialité des épreuves n’est pas violé, que le matériel de composition est suffisant, que l’environnement de l’examen est propre, que le sérieux de son déroulement est garanti. « Satisfaction totale », a conclu le ministre.


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