La mobilisation internationale contre les changements climatiques s’intensifie au fur et à mesure que la conférence de Paris sur le climat approche. La mobilisation, qui est conforme aux engagements pris lors du sommet sur le climat de New-York de l’année dernière, a conduit les Etats-membres du G7 à savoir l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni à adopter des résolutions claires.
En effet, réunis en sommet en Allemagne, ces Etats se sont engagés sur l’objectif de limiter à deux degrés Celsius la hausse de la température moyenne dans le monde. Ils se sont prononcés en faveur d’un objectif mondial de réduction de gaz à effet de serre de 10 à 40 % d’ici à 2050. Ils ont également réaffirmé leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour lutter contre les conséquences des changements climatiques contribuant ainsi à la capitalisation du Fonds vert sur le climat et entamant, de ce fait, le début de la mise en œuvre d’une résolution prise lors du sommet de Copenhague sur le climat. Tout en réaffirmant leur volonté d’adopter un accord lors de la conférence de Paris prévue en décembre 2015 pour permettre à tous les pays de bénéficier d’une trajectoire de développement sobre en carbone compatible avec l’objectif de maintenir la température moyenne dans le monde à deux degrés Celsius. Il s’agit d’un engagement fort et utile.
Les difficultés liées aux changements climatiques se posent aujourd’hui, dans le monde entier, avec une acuité telle qu’il n’est plus possible d’éluder la question d’un futur accord international contraignant pour tous les Etats. De même, il n’est plus facile de développer l’économie sans respecter l’environnement. C’est pour cette raison que les politiques économiques des Etats se soucient de plus en plus de la contrainte climatique dans le sens d’une croissance verte et d’une solidarité climatique bénéfique pour tous les peuples du monde entier. Même les Etats africains qui, pour le moment, peuvent être considérés comme faibles producteurs de gaz à effet de serre, sont interpellés par la mobilisation contre les changements climatiques, notamment dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le climat. Au bout du compte, l’objectif recherché consiste à adapter les économies aux changements climatiques pour transformer les contraintes en opportunités et générer de nouvelles sources d’énergies moins polluantes et conformes à la croissance verte ainsi qu’au au développement durable.