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Dossier de la Rédaction

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Cohésion gouvernementale, relations Cameroun-Nigeria, les décisions du CNC, passage au numérique…: l

Outre les sujets relatifs à certaines victoires diplomatiques remportées par le Cameroun, à l’affaire Yen Eyoum, le Mincom a abordé d’autres sujets face à la presse vendredi dernier.


Sur l’absence de visites au plus haut niveau entre les nouvelles autorités nigérianes et le Cameroun

Issa Tchiroma Bakary a rappelé que le Cameroun et le Nigeria sont liés par l’histoire et la géographie. Et ce de manière définitive. « Je voudrais rappeler à quel point les considérations secondaires, accessoires ne sauraient entamer ce qui est permanent. Si le Nigeria reste aujourd’hui uni, c’est parce qu’à un moment de son histoire, le gouvernement camerounais s’est tenu ferme aux côtés du gouvernement nigérian » ; Allusion faite à la guerre du Biafra quand le Cameroun avait refusé de reconnaître l’Etat du Biafra. Le ministre de la Communication a également rappelé que dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, le Cameroun a accueilli de nombreux soldats nigérians avec armes et munitions. Ceux-ci ont été remis aux autorités de leur pays.

Sur les sanctions infligées contre le CNC à un média sur sa position éditoriale vis-à-vis de la France

« Je suis investi des pouvoirs de police en matière de régulation. Mais, les responsabilités du CNC sont connues. Si le Conseil national de la communication dérogeait aux prérogatives qui sont les siennes, vous seriez les premiers à le dénoncer. Le CNC collabore étroitement avec mon département ministériel, même s’il est placé sous la tutelle du Premier ministre. Je n’interfère pas dans son action parce qu’il n’a jamais violé ses prérogatives en ce qui concerne la protection de l’éthique, des fondamentaux, des droits des individus. La responsabilité du gouvernement, c’est de faire en sorte qu’un instrument de communication ne provoque pas des incidents diplomatiques avec un autre pays. Le CNC est dans son droit », a souligné Issa Tchiroma Bakary.

Sur les délestages récurrents

Le ministre de la Communication a indiqué que tout est mis en œuvre du côté du gouvernement pour faire face au problème. « Combien de barrages sont en construction ? L’objectif à terme n’est pas seulement de produire de l’électricité en abondance pour les Camerounais, mais pour que notre pays soit un exportateur d’énergie. Mais, il se trouve qu’il y a un phénomène que nous ne contrôlons pas. Ce sont les changements climatiques ». Issa Tchiroma Bakary a, à cet effet, souligné la baisse du niveau d’eau du fleuve Sanaga, ce qui prive les centrales d’eau. « Aussi longtemps que nous n’aurons pas mis en place des centrales à gaz, des centrales éoliennes, des centrales solaires, nous serons toujours tributaires du changement climatique. Le gouvernement a à cœur ce problème. Il a investi énormément pour que tous les barrages soient fonctionnels ».

Sur la cohésion gouvernementale qui semble ébranlée

« La cohésion gouvernementale est là. Chaque ministre fait ce qu’il peut pour être le plus performant possible. Tous les ministres sont nommés par le chef de l’Etat, sur proposition du Premier ministre. Nous sommes d’abord comptables devant le Premier ministre avant de l’être devant le chef de l’Etat. L’autre chose que le président Paul Biya n’accepte pas, c’est le non-respect de la hiérarchie. Ce qui peut apparaître comme une brise est l’ouragan pour les médias. Chaque fois que le Premier ministre estime qu’un ministre n’obéit pas ou ne va pas dans la direction qu’il a donnée, il prend une décision. Et personne ne peut contester cela ».

Le passage du Cameroun au numérique

Quant au passage au numérique qui est prévu pour le 17 juin prochain, le ministre de la Communication a apporté des clarifications suivantes : « Ce que je peux dire, c’est que j’ai informé ma hiérarchie, à savoir le Premier ministre, le chef de l’Etat et même le parlement, que Douala et Yaoundé seront numérisés le 17 juin. Mais, il y a eu quelques retards. Mais à la fin du mois en cours, ces deux villes le seront. Nous avons un problème d’enlèvement des équipements qui se trouvent au port et à la frontière. Ce défi, nous allons le relever. Au plus tard au début du mois de juillet, Yaoundé et Douala seront numérisés. Nous sommes en pourparlers avec notre partenaire et la CRTV pour la mise à disposition des décodeurs à des prix accessibles à tous. Il s’agit d’une instruction du chef de l’Etat », a conclu Issa Tchiroma Bakary

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