Trois ans après l’invention d’une tablette tactile facilitant les soins cardiologiques, Arthur Zang est sur le point d’approvisionner le marché local.
Jeune passionné d’ordinateur, Arthur Zang se lance dans des études d’informatique avant d’entrer à l’Ecole nationale de polytechnique d’où il sort muni d’un diplôme d’ingénieur. il Habité par la volonté de venir en aide aux couches défavorisées situées en zone rurale et n’ayant pas accès aux soins de santé, il constate que le Cameroun ne compte que 30 cardiologues pour 20 millions d’habitants, répartis entre, Yaoundé et Douala et donc difficile pour les populations de l’arrière pays de recevoir ce type de soin. A la faveur d’un stage à l’hôpital général de Yaoundé, il va développer des contacts avec le monde médical et murir son projet qui aboutira finalement à la création en 2013 d’un Cardiopad. Une tablette qui enregistre et traite les données d’un patient avant de le transférer à un médecin à distance à travers les Tic. À 25 ans à peine il devient l’un des plus jeunes inventeurs africains. Une invention historique saluée de part le monde par la plus grande sommité de l’univers scientifique.
Depuis lors il surfe sur les vagues du succès, engrangeant de nombreuses distinctions telles que le prix Rolex 2014, qui récompense des jeunes visionnaires. Il a même reçu 50 000 F suisses soit 27 millions de F, dans le cadre d’une récompense des jeunes issues des cinq continents du monde. Son expérience est aussi sollicitée de part le monde par de nombreuses institutions de renom, notamment le Cern en Suisse où il est allé présenter son Cardiopad. Le célèbre magazine Forbes le classe d’ailleurs parmi les 20 jeunes africains les plus influents du moment. Nanti de ces divers financements, le jeune inventeur s’est lancé dans le processus de fabrication de son appareil médical en mettant en place une structure dénommée Himore médical. Approché par CT, il s’est confié sur la commercialisation de son invention en ouvrant une porte sur la suite de sa carrière professionnelle.
