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Les forêts du Bassin du Congo, moteurs de croissance

La question est au centre de la 15e édition de la réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (Pfbc) ouverte jeudi à Yaoundé.

 

A elles seules, les forêts du bassin du Congo représentent 22% du couvert forestier mondial, soit l’ensemble formé par les cimes des arbres d'une forêt. La gestion durable de ce patrimoine offre des perspectives économiques considérables pour le développement de la filière bois des pays d’Afrique centrale. L’agroforesterie, le tourisme écologique, les plantations forestières, l’artisanat, la valorisation des déchets de bois et des produits non-ligneux sont autant d’options pour booster la croissance. En gros, c’est un peu « la forêt au service du développement», comme l’a expliqué Henri Djombo, ministre congolais en charge de l’Economie forestière, pays-membre de la Commission des forêts de l’Afrique centrale. Il a, d’ailleurs, indiqué que celles-ci contribuent à hauteur de 2 à 5% au PIB dans certains pays du bassin du Congo.

Au Cameroun, le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) a également identifié la filière-bois comme un secteur à fort potentiel. Mais jusqu’ici, l’activité de transformation locale du bois se limite à la production des sciages. Cantonné à ce premier degré de transformation, le Cameroun ne parvient pas à tirer une forte valeur ajoutée des produits issus du bois, surtout dans un contexte où les produits finis du bois sont davantage compétitifs. Toutefois, pour le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Philip Ngole Ngwese, l’horizon s’éclaircit grâce au plan d’industrialisation du secteur-bois qui offre des pistes de valorisation. Il s’agit du renforcement des systèmes d’approvisionnement et de transformation du bois, du développement des marchés locaux et internationaux, ainsi que du processus d’industrialisation accélérée qui consiste en la formation, la gouvernance, l’incitation aux investissements. Si tout est mis en œuvre, le Minfof entrevoit déjà une optimisation de la récolte de grumes industrielles, la maximisation de la transformation locale et l’optimisation des rendements en usine de même que la diversification de la production.

Hier, le vice-Premier ministre, chargé des Relations avec les assemblées, Amadou Ali, représentant le Premier ministre, a procédé à l’ouverture des travaux de la 15e édition de la réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (Pfbc) à Yaoundé sur le thème : « Ecosystèmes du bassin du Congo : habitat naturel, producteur de valeur économique et moteur de croissance pour le bien-être de ses populations ». Pour lui, il faut « faire du secteur forestier un puissant moteur de développement économique, social et culturel au Cameroun ». Objectif que s’est donné le Pfbc qui intervient également dans la sauvegarde des espèces animales en voie d’extinction à cause du braconnage. Au cours de cette rencontre, l’action du Pfbc devrait tourner autour de l’appui et de l’harmonisation des politiques forestières des Etats d’Afrique centrale et du renforcement de la gouvernance et des acquis du partenariat. Dès le 1er janvier 2016, le Cameroun cèdera au Congo, la présidence de l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale.


 

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