Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le verdict en juillet pour l'Affaire Paul Eric Kingué

Jeudi, la Cour suprême, a renvoyé le délibéré au 16 juillet pour défaut de pièces originales dans les dossiers.

 

« Délibéré rabattu. Nous exigeons la production des pièces originales de l’information judiciaire. Les photocopies versées dans le dossier ne sont pas authentifiées », ainsi parlait Mme Abomo, présidente de la collégialité de la Chambre pénale hier à la Cour suprême, dans les deux affaires concernant Paul Eric Kingue, ex-maire de Njombé-Penja. L’accusé a tenu à dire à la Cour qu’il paie ainsi le tribut d’une « administration judiciaire tracassière ». « Ces pièces que la Cour suprême réclame, nous ne les avons jamais reçues en original, même pas l’ordonnance de renvoi. J’ai produit mon mémoire avec toutes les photocopies en ma possession et j’ai toujours clamé les irrégularités dans le cadre de ce dossier depuis le Tribunal de grande instance jusqu’ici à la Cour Suprême en passant par la Cour d’appel. La non-production des pièces originales fait partie de ces irrégularités soulevées», regrette Me Manfo, le conseil de Paul Eric Kingué. Mais qui détient ces originaux ? « Le parquet général », répond l’avocat. Information confirmée par le président de la collégialité qui insiste en ces termes : « Le ministère public doit produire ce dossier…Nous cherchons la manifestation de la vérité. Délibéré rabattu au 16 juillet 2014 », tranche la magistrate.

Hier, la presse a accouru à la Cour Suprême. Elle espérait que la plus haute juridiction fixerait définitivement l’accusé sur son sort. Il faudra encore attendre que le ministère public s’exécute.

Le premier dossier de Paul Eric Kingué appelé hier concernait les émeutes de février de 2008. où il avait a été condamné à six ans d’emprisonnement ferme avec paiement de dommages et intérêts de 804 millions de F. En appel, renseigne son conseil, la Cour avait réduit la peine à trois ans. Non content de cet arrêt, l’accusé s’était pourvu en cassation. Dans la deuxième affaire, il est soupçonné de détournement de fonds publics d’une somme d’un peu plus de deux millions de F. Dans cette deuxième affaire pour laquelle Paul Eric Kingue a écopé d’une condamnation à perpétuité, Me Manfo souligne que son client n’a jamais été cité régulièrement et n’a jamais comparu. Je me suis constitué en appel dans le cadre de cette deuxième affaire et la peine a été ramenée à 10 ans. Ici aussi, le pourvoi en cassation a été fait. On y verra plus clair dans un mois, peut-être.

 


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière