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Dossier de la Rédaction

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Samedi de déluge à Douala

De fortes pluies se sont abattues sur la ville, provoquant de graves inondations çà et là.


Les populations de la zone nord de Douala (Makepe, Kotto, Logpom, Cité des palmiers) et bien d’autres ont passé des moments difficiles le samedi 20 juin dernier. La forte pluie qui s’est abattue sur la ville de vendredi nui à samedi midi, a causé d’effroyables dégâts, pour ne pas dire une véritable catastrophe. Toutes les rivières traversant la ville, notamment le N’gongue, le Mbanya et le Kondi, sont sorties de leur lit, créant d’importantes inondations.

Douala a été, pour ainsi dire, coupée en deux pendant plusieurs heures. Pas moyen de partir du côté nord pour le côté sud de la ville. Les plus tenaces ont passé pas moins de 5 heures entre Bonamoussadi et Bonanjo. D’autres ont fait demi-tour, en attendant que la situation revienne à la normale, que les eaux baissent un peu. Même en voiture (à moins qu’elles ne fussent hautes), on n’était pas en sécurité, l’eau atteignant par endroit le niveau du capot des véhicules.

Paul Alain T., un taximen rencontré Makepe, a passé au moins deux heures à vider l’eau de son taxi. « J’ai été prévenu de la gravité de la situation, j’ai insisté et voilà le résultat », se lamente-t-il. Patrick E., chauffeur, était resté chez lui, ça ne l’a pas empêché d’être victime des intempéries : une partie de sa toiture a été arrachée par les vents, et la pluie s’est invitée chez lui par le haut…

En route, seules de grosses voitures, en l’occurrence les 4x4, et les camions osaient s’aventurer sur les routes noyées. Quelques ingénieux se sont procuré une pirogue pour aider ceux qui voulaient absolument se rendre à un rendez-vous ou au boulot. A Makepe Missoke, le N’gongue est sorti de son lit d’environ 50cm. Toutes les habitations situées aux alentours de cette rivière étaient pleines d’eau, assiettes et marmites nageaient. Les habitants se battaient comme ils pouvaient pour protéger les matelas et autres vêtements.

Même « traitement » pour l’axe qui relie l’hôpital général à la cité Makepe. Seuls les habitants du 2e et 3e niveau des immeubles ont pu échapper à la fureur des eaux. Malheureusement, les villas et autres habitations en matériaux provisoires plus bas étaient inondées. Les sapeurs pompiers ont déployé toute leur énergie pour venir en aide aux sinistrés. L’autre difficulté a été l’interminable bouchon au niveau de « Sable ». Directement, une petite activité commerciale est née : pour traverser, il fallait débourser 200f au profit de « passeurs » de circonstance.

Au moment où nous allions sous presse, le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, tenait une réunion d’évaluation de la situation dans ses services. Côté terrain, les dernières nouvelles, données par les sapeurs pompiers, faisaient uniquement cas de pertes matérielles.



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